Puisqu'il faut y passer [FNIS]

Je suis né dans un manoir à l'aspect lugubre et miteux. Mes parents deux adorables chauve souris, y logé dans les combles, sous les toit. Dormant le jour ils ne sortaient que la nuit pour se nourrir de fruit et d'insecte bien juteux. Ils adoraient dormir la tête en bas et se pavanait tout en noir, se croyant les maître des lieux. Lorsque je suis né j'avais de jolies ailes à la place des bras et je me nourrissais de sang.
ahurissant n'est ce pas ? Ce qui le serai encore plus c'est que vous y ayez crut. Et non nous ne faisons pas dans les cliché dans la famille dommage n'est ce pas, je vous aurai bien mordu et bu le sang jusqu'à sentir le souffle de votre fragile petite vie vous quitter petit à petit, mais ça ne se passe pas comme ça. Dommage.

Maintenant ouvrez grand vos oreilles, vous allez entendre mon histoire. Une histoire banal et qui ne mérite pas plus qu'une autre d'être raconté, mais puisqu'il faut passer par là pour être accepter, je vais une dernière fois me pliez à vos règles avant de prendre un malin plaisir à les enfreindre.

Commençons par mes parents, car après tout, sans eux, je ne serai pas là.
Mes parents sont deux être que tout oppose de par leur physique que par leur personnalité.

Mon père, un anglais à la peau blanche comme un vampire et à l'esprit aussi rigide qu'un bambou, travaillait dans les finances. Pour être plus précis il était chargé de venir chez les gens et de saisir leur bien si ces derniers ne pouvaient pas payer ou régler une dette. Un huissier de justice en somme. Et c'était un bon gros emmerdeur quand il s'y mettait. Pour lui la loi c'était la loi et on n'y dérogeait sous aucun prétexte.

Ma mère quand à elle, était née en inde et ses parents s'étaient expatrié en Angleterre lorsqu'elle eut 16 ans. Elle avait un teint basané et des yeux bridé en amande. Ils pétillaient de vie et de malice. C'était une très belle femme, pleine de vie et de joie. Malheureusement pour elle, elle était atteinte d'une folie croissante qui la mettait souvent dans des situations incongrue. Ce qui était le plus remarquable chez elle, c'était le cran dont elle faisait preuve. Un cran proche d'une mentalité de suicidaire. Car il faut savoir que si elle fut bien mise dans un centre comme l'exige l'Angleterre pour les gens comme elle, elle n'y resta pas longtemps. Une vrai sauvage ! Qui attirait bien trop l'intention pour son propre bien.

C'est d'ailleurs dans une de ces situations incongrue qu'ils se sont rencontré la première fois. Lui rentré chez lui après avoir traîné dans la boue un couple de petit vieux, criblé de dette mais honnête au possible. Et elle était entrain le garde manger d'une maison. Sa maison. Il n'appela pas la police. Non. Il l'embrassa.
Je ne sais pas ce qui leur a prit mais ils sont tombé fou amoureux l'un de l'autre au premier regard. Charmant n'est ce pas ? à vomir serai plus exacte.

Dernier détails que vous devez savoir sur ces deux énergumènes l'un des deux est un hybride chauve souris, je vous laisse deviner lequel et faite attention les apparences sont souvent trompeuse.

Bref, toujours est il que nos deux amoureux décidèrent -une fois avoir finis de s'embrasser, ce qui dura un bon moment- de se revoir, de se marier et de pondre un gosse. Ils n'ont pas chômé je vous l'accorde. Un an après leur rencontre le mariage était proclamé et deux ans après j'arrivais dans ce monde froid et gris.
Car il faut bien reconnaître que Londres n'est pas réputé pour ses couleurs et son beau temps. Pas étonnant que ma peau ne soit pas autant basané que celle de ma mère. Le soleil a déserter ce lieu sans vie.

Mon enfance ne fut pas plus difficile que celle d'un autre enfant hybride. Bien plus simple sur certains points, mais très solitaire. En effet au vue de ma condition j'aurai du être confier à un centre de dressage pour Hybride. Mon père ne put s'y résoudre et il cacha mon existence, m'enfermant derrière les murs hideux, fait de marbre, de cette demeure qui était la sienne.  Pour les gens qui entraient par moment chez nous, j'étais un de ses neveux. Dans ces moments là il me suffisait de masquer mes oreilles sous un bonnet, un chapeau et de ne surtout pas sourire. ça passait. Il faut dire que les Hommes sont facilement manipulable et influençable.

Mes cours étaient à domicile, car mon père était plutôt intransigeant pour tout ce qui concernait mon éducation et ma tenue en public. Mais son côté dur et froid ne me permit pas de m'épanouir dans ce milieu. Je n'avais pas hérité de sa rigidité d'esprit ni de la folie de ma mère je vous rassure. Quoi que par moment j'émet quelque doute à ce sujet. En parlant d'elle, je ne la voyais pas souvent, elle était aussi présente qu'un courant d'air. Ne me demandai pas ce qu'elle faisait je n'en sais rien et je m'en contre fou. Pourquoi se soucier de quelqu'un qui ne vous offre aucun intérêt.

Mon adolescence fut un peu plus compliqué pour mon père à gérer, je n'étais plus aussi malléable que lorsque j'étais enfant. Je m'affirmais, révoquant l'autorité parental et restant des heures dans la bibliothèque, me gorgeant de connaissance et de savoir. Je m'étais juré une chose, je ne serai pas aussi soumis que mon imbécile de père et ne laisserai pas le poids des lois m'écraser. Il y avait des règles, elles étaient là pour poser un cadre et seulement à titre indicatif. Pas pour s'y plier bêtement comme des moutons.

Durant cette phase d'incompréhension mon père jugea bon de me mettre au théâtre et au chant, ainsi qu'à la guitare et aux art martiaux. Histoire de m'imposer discipline, rigueur, prestance et aisance. Je ne le remercierai jamais assez, cela me sert tous les jours.
Une fois arrivé à l'âge adulte, j'appris que ma mère était morte lors d'un accident. Cette nouvelle me laissa de marbre, je ne connaissais pas vraiment cette femme. pourtant intérieurement je ressentis comme un vide se former. Incompréhensible. le balayant d'un geste je me remis dans mes lectures de plus en plus complexe, j'en étais maintenant au système de communication et des organisations. c'était passionnant de voir tout ce qui se jouait au sein d'un système. je pris donc plus de livres sur la science des système : la systémie.

Quand j'atteignit l'âge de 23 ans mon père quitta ce monde. Maladie ? Vieillesse aucune idée, je ne lui avais jamais demandé son âge. Et il ne m'avait pas parut plus vieux qu'un autre.
Je quitta enfin la demeure paternel. Ho pas aussi insouciant que je l'aurai escompté. Non je le fit en pleine nuit, avant que l'on ne se demande qui j'étais réellement.

Les deux ans qui suivirent ne valent pas le coup d'être raconté, la seule chance que j'ai c'est que tant qu'on ne regarde pas mes dents ou mes oreilles il est quasiment impossible de discerner mon côté chauve-souris. Mais je dois dire que je prend conscience que le statut de mon père m'a permit d'avoir une enfance protéger par tous ces centre de dressage, d élevage, animalerie ou autre truc de ce genre. Durant ces deux dernières années, je du faire très attention, afin de ne pas finir dans l'un d'eux. Moi y être enfermé ? Vous m'avez bien regardé !

Il y a cependant un détail important à noté. Alors que j'errai avec panache dans la rue il faut le dire, je tomba sur un vieux médecin qui comprit rapidement ce que j'étais. Il me prit gentiment sous son aile et me transmit quelque savoir, ainsi que sa manie à jouer avec un scalpel et a vouloir tout disséquer. Malheureusement cet imbécile buvait trop. Et il mourut d'un cancer du foie.

Pourtant je sais qu'un jour je finirai par être attrapé. SI cela me fait peur ? Aucunement. En revanche celui qui me prendra risque de finir avec une bouillie à la place du cerveau. Ayez pitié de lui, car je ne compte pas me laisser faire. IL n'y a pas marqué docile sur mon front. Ni rebelle, n'allons pas dans les extrêmes s'il vous plait.

En parlant de me faire attraper, vous voulez la meilleur ? Cela vient de se produire. à l'Instant. J'avais décidé d'aller boire un verre dans un bar, je n'avais pas prévus qu'une patrouille de la brigade viendrait, demanderai un contrôle des papiers et finiraient par remarquer qu'il n'en possédait pas de moi. hmmm quoi qu'a bien réfléchir c'est peut être le fait de les avoir gentiment ignoré puis insulté ensuite qui les a fait tiquer.
Tant pis ! D'après ce que j'ai compris je vais directement finir dans une animalerie. Trop vieux pour le centre d élevage et ils me jugent assez ... Docile pour servir directement quelqu'un. Les inconscients, je compte bien faire vivre un enfer à la personne qui essaiera de m'asservir.

Pour ce qui est de la suite, nous pouvons l'écrire ensemble, à vos risques et périls.

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