~ The rebel albinos ~ [ Terminé ]

Nom ▬ Hepburn
Prénom ▬ Logan
Âge ▬ 21 ans
Nationalité ▬ Anglais
Sexe ▬ Garçon

Sexualité ▬ Hétéro
Groupe ▬ Humain Bon
Métier ▬ Journaliste
Statut social ▬ Moyen
Race ▬ /

Particularité ▬ Porte une capuche et une sort de bandeau ( style Kakashi ) qui cache la partie inférieure de son visage lorsqu'il s'adonne à des activités illégales.

C’est plutôt compliquer de parler de soi-même et ce encore plus lorsqu’il faut décrire son caractère. En effet, on a toujours tendance à embellir le trait afin de séduire mais je vais tout de même essayer de vous faire un portrait fidèle à la personne que je suis dans la mesure où je suis quelqu’un de difficile à cerner.

Je peux affirmer sincèrement que je suis quelqu’un de sympathique, du moins la plupart du temps. Je sais me rendre sympathique. J’ai aussi la sale habitude d’essayer d’être ami avec tout le monde ce qui me met parfois dans des situations inconfortables car il arrive que l’on interprète mal mon comportement ou qu’on me rejette tout simplement. Heureusement pour moi, je ne m'attache pas facilement car je me méfie des autres autant que de la peste. Il est difficile de m'atteindre, de me blesser et je ne suis absolument pas quelqu’un de colérique, je ne m’énerve jamais si ce n’est lorsqu’on me pousse à bout et je peux alors devenir extrêmement violent. Si vous souhaitez réellement vous mesurer à moi, je vous conseille de critiquer les personnes que j’apprécie, hybrides y compris et vous parviendrez certainement à rompre mon calme. Et temps que nous sommes dans le négatif, je vous annonce aussi que je suis quelqu’un de très impatient. Mais ne fuyez pas tout de suite ! Le jeune homme que je suis est aussi un petit rigolo. Et oui, presque n’importe quelle blague peut me faire rire, aussi nulle soit-elle et je pense qu’on peut dire de moi que je suis loyale et sincère car je défends autant mes amis que mes convictions.

Voilà ce que beaucoup auront la chance de connaître de moi car, oui, il y a une autre facette de moi que seul certains « élus » auront l’occasion de côtoyer : je suis un hors la loi. Mon métier et ma réputation sont des couvertures idéales car,  en réalité, mon activité favorite consiste à venir en aide aux hybrides qui souhaitent se libérer de la tutelle humaine. C’est pourquoi je peux devenir une personne complètement différente, imperturbable et aussi stratégique qu’un général de l’armée lorsqu’il s’agit de défendre mes valeurs de liberté et d’égalité.Mais surtout, je suis prêt à tout et je juge inutile de vous précisez que la prison et les forces de l’ordre ne m’effrayent que très peu…

Comme vous l’imaginez certainement, je suis un très grand admirateur de la théorie selon laquelle il faut, avant d’espérer pouvoir aimer les autres, s’aimer soi-même. Cependant, si cela est vrai aujourd’hui, je dois vous avouer que, pour moi, cela n’a pas toujours été vraiment facile ! Pourquoi ? Hum…
Quand vous m’apercevez de loin, vous voyez directement que je suis quelqu’un d’assez grand, vous me situez dans les 1 mètre 90 et vous avez raison. J’ai aussi l’air d’être quelqu’un qui prend soin de lui, vu ma carrure sportive et si vous avez l’occasion de soulever mon t-shirt, le joueur de football américain que je suis vous le confirmera. Sans oublier que mon goût pour les vêtements qui savent me mettre en valeur tout en restant décontractés sera rapidement découvert. Mais ce qui vous sautera aux yeux presque aussi rapidement c’est la teinte immaculée de ma chevelure. En vous approchant, vous constaterez que vous n’avez pas été victime d’une hallucination et que mes cheveux sont réellement blancs de plus, vous ne pourrez pas négliger la pâleur de ma peau qui ne semble jamais avoir affronté le soleil. Mais ce qui vous dérangera vite ce sont les deux yeux vermillon foncés qui vous fixent tout en essayant de vous paraître chaleureux. Vous hésiterez alors à être dérangés par ce physique très particulier ou vous serez finalement plus sensible à la beauté dont je pense être doté.
Pour ma part, j’ai tendance à penser que la confiance émanant de moi suffit à me trouver séduisant mais,  après tout, ce n’est pas à moi de juger.

Par une chaude nuit de juillet, je vis le jour dans une maternité de Londres. Tout me prédisait un bel avenir. Mes parents étaient tout deux connus comme des chasseurs d’hybrides très efficaces et bénéficiaient donc de la confiance de personnes très haut placées. Comment mieux commencer une vie ? Mes parents désiraient un enfant depuis des mois et avaient une situation plus que confortable. Néanmoins, mes parents adorés avaient oublié un petit détail génétique et c’est ainsi qu’ils mirent au monde un beau bébé albinos. C’est ridicule de s’arrêter sur ce petit détail n’est-ce pas ? Eh bien non. Ce « paramètre » a été à l’origine de nombreux problèmes et expérience dans ma vie.

Mon enfance a, tout d’abord, été une vraie tragédie pathétique. Malgré l’amour que me donnaient mes parents, je n’étais pas heureux. À cause de ma différence, les enfants de mon école et ceux de mon quartier refusaient tout bonnement de me fréquenter et passaient leur temps à se moquer de moi et vous savez à quel point les enfants peuvent être cruels quand ils le veulent ! Pour me protéger, je suis devenu une vraie teigne. Je me battais contre ceux qui se moquaient de moi et menais la vie dure aux autres avant qu’ils ne puissent le faire. Pour faire simple, je voulais leur donner une bonne raison de me détester et ça me faisait moins mal car, finalement, on me détestait pour quelque chose que j’avais fait pas pour quelque chose qui me dépassais. Vous vous doutez donc que cette période de ma vie rimait avec solitude. Jamais je n’ai été invité à des goûtes d’anniversaire, on ne voulait pas jouer avec moi, je n’avais jamais eu de petites amourettes enfantines et je n’avais pas d’amis.
La seule chose qui parvenait à me rendre heureuse était les week-ends que je passais chez ma grand-mère, ma « mima ». Elle habitait à la campagne, loin de tout et loin de cette méchanceté. Mais il y avait quelque chose d’autre. C’était chez mima que j’avais connu ma toute première amie. Elle s’appelait Kira. Je l’avais découverte pour la première fois tandis que je me cachais dans la grange pour échapper à la sieste et elle était là, elle se cachait aussi. Je me souviens qu’elle m’avait paru bizarre car elle portait un bonnet et des gants en plein été mais elle m’avait semblé si apeurée que j’avais décidé de ne pas demander les raisons d’un pareil accoutrement et je m’étais enfui. Je revenais tous les jours, essayant de m’approcher toujours plus tout en lui parlant, me présentant et lui racontant des histoires drôle et c’est au 5ème jour que j’entendis pour la première fois sa voix. Ainsi débuta une grande amitié. Je détestais devoir partir de chez mima mais, grâce à Kira, je devenais plus confiant et plus sociable. La vie en semaine était moins dure, j’arrivais à me faire respecter sans frapper et, surtout, je commençais à nouer des amitiés mais même avec les années, Kira restait ma préférée. Je l’adorais et je voulais qu’elle puisse faire partie de ma vie complètement. C’est pourquoi, le jour de mes 11 ans, je l’invitai à mon anniversaire dans la maison de ma mima et ce jour là devint un pure cauchemar qui, encore aujourd’hui, hante mes nuits.
Ce jour là, ma mima avait préféré mon gâteau préféré et quelques amis étaient présent. Kira finit enfin par arriver et, dès que ma mère lui ouvrit la porte, je senti comme une masse tomber sur l’ambiance générale. Mes parents disparurent toute la journée et ne réapparurent que lorsque nous étions en train de jouer au loup et que, par mégarde, l’un de mes amis tira sur le bonnet de Kira dévoilant son terrible secret. Ma meilleure amie était un hybride. Mes parents l’attrapèrent presque aussitôt et l’emmenèrent dans une pièce à part profitant du fait qu’aucun enfant ne s’était rendu compte de la vraie nature de mon amie. Depuis ce jour, ma Kira ne vint plus jamais me voir…

C’est seulement à l’âge de 15 ans que j’appris la vérité de la bouche de mes parents. Kira était un hybride sauvage et ils avaient tentés de la placer dans des magasins ou chez des éleveurs mais Kira était intenable… Elle tenait uniquement à sa liberté et elle finit par se faire tuer tandis qu’elle attaquait son nouveau maître.
Dès lors, ma relation avec mes parents empira de jour en jour et le regard que je portais sur la société changea du tout au tout. Un sentiment de culpabilité et de révolte montait toujours plus en moi et c’est pourquoi, dès ma majorité, je décidais de me battre pout la liberté de ceux que je considère encore aujourd’hui comme mes semblables et mes plus sincères amis.

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