"If it's illegal to rock and roll, throw my ass in jail! " - Mikhaila

Nom ▬ Romans
Prénom ▬ Mikhaila Eva
Âge ▬ 25 ans
Nationalité ▬ Britannique & Russe
Sexe ▬ Femme

Sexualité ▬ Peu l'importe
Groupe ▬ Humain bon
Métier ▬ Guitariste et Infographiste
Statut social ▬ Aisé
Race ▬ Humaine ~

Particularité ▬ Scoliose.

« Garde la tête haute, mon enfant. »

Je vous présente les paroles très banales générées par les cordes vocales de sa grand-mère, mais qui ont eu un impact fulgurant quant au caractère de Mikhaila aujourd’hui. Autrefois refermée sur elle-même comme une huitre et ne sortant qu’à certaine occasion (seulement si sa vie en dépendait), notre protagoniste connait maintenant beaucoup plus la ville que les pièces de son appartement. Le personnels des bars locaux la connaissent très bien ; autant parce qu’elle joue pour eux ou parce qu’elle y boit souvent. Elle ne sait si perdre ses pensées au goût de l’alcool est profité de la vie, mais tout semble beaucoup plus magnifique et facile après cette folie. Elle entre dans les lieux publics avec tant de respect pour sa personne qu’on croirait qu’elle pourrait s’approprier tout ce qui l’entoure. La tête, elle la garde haute. Personne pour lui piler sur les pieds ou pour se moquer de son handicap. Personne pour la faire plier ou la faire chanter. Ou du moins, est-ce ce qu’elle essaie de faire croire.

Peut-être qu’une fois seule, ses épaules se recourbent. Que sa confiance s’effrite et qu’elle pleure contre son oreiller. Peut-être qu’elle n’est pas aussi heureuse qu’elle tente de le faire croire. Peut-être qu’elle souffre en silence et qu’elle crie au désespoir, mais que personne ne l’entend. On ne sait trop ce qu’elle vie, car Mikhaila ne s’ouvre à personne. C’est une jeune femme qui adore offrir son épaule à pleurer ou son oreille à écouter, mais n’offrira jamais sa bouche pour se plaindre. Elle peut aisément parler de ses passions, mais pas de ses sentiments. Elle refuse presque automatiquement une main tendue, mais offrira son âme pour aider une personne dans la misère. Malgré son caractère éclaté et ouverte sur le monde, la Russe se fait très difficilement des amis. Elle n’a pas confiance au monde qui l’entoure. Pour le peu qu’elle réussit à avoir, ils sont des perles à ses yeux.

Notre jeune rockeuse aime s’amuser, autant seule qu’en groupe. Une jeune gameuse qui adore le confort de son salon avec ses consoles ou un grand environnement de go-kart. Elle est prête à tout essayer, à tout enfreindre. Elle craint très peu les lois et se permet plus de choses que le gouvernement voudrait. Elle a même déjà été coffrée quelques jours pour possession de drogue. Mais n’étant pas celle qui la vendait et ayant un papa qui a offert assez d’argent pour sa libération, on oublia bien vite cette mauvaise passe. Malgré qu’on la voie empreinte de folie, sa qualité physique l’empêche de tout faire. C’est bien un côté sombre de sa vie, car elle oublie parfois que son corps ne peut pas se mouvoir comme elle le désire. Craignant d’être paralysé (chose très rare) si elle ne s’occupe pas de son problème qui ne cesse de s’empirer d’année en année, elle prit comme décision d’adopter un hybride. Plutôt de le libérer. De lui faire voir la vie comme elle la voie et pour tenter de se faire un ami pour sortir. Même si elle n’a pas franchement envie de s’attacher.

« Ils regretteront de ne pas avoir tourné les yeux lorsque tu passeras. »

Cette fois-ci, c’est les paroles de son père lorsqu’il enfila pour une énième fois le corset à sa fille. Ça faisait bientôt deux ans qu’il lui enfilait après la douche. Il savait que cette grande masse blanche et solide ne plaisait pas à sa fille, mais c’était pour qu’elle bâtisse une meilleure estime de soi. Atteinte d’une scoliose idiopathique depuis son très jeune âge et celle-ci ayant dépassé un degré de 30, dès son adolescence, Mikhaila dû se plier à porter un corset jour soir et nuit. Grâce à celui-ci, l’angle s’est légèrement amélioré et son 1 mètre 78 parait d’avantage. Sa taille est très fine et ses courbes très peu présentes. Rêvant du jour où elle pourrait mettre d’avantage à la vue sa peau (en portant des hauts dévoilant son ventre ou un mélange de haut de bikini avec un manteau de cuir par exemple), elle doit se contenter de porter des hauts plus larges, opaques et qui ne l’avantage pas. Son côté « ROCK » parait moins et elle n’a pas l’impression d’être elle-même. Même si elle a eu droit à des corsets peinturés de détails magnifique, elle a l’impression que son public à pitié d’elle et ne la respecte pas pour ce qu’elle vaut.

Pour le reste, Mikha s’apprécie. De sa défunte mère, une tignasse blonde a poussé sur son crâne. Épaisse, peu domptable et toujours ondulée, elle n’a pas besoin de passer le fer à friser ou étouffer son cuir chevelu de produit pour obtenir un si beau résultat. Plus souvent laisser en cascade jusqu’à ses clavicules qu’attacher en toque sur le dessus de son crâne, certaines personnes se permettent de passer leurs doigts dans ses mèches. Comme ses sourcils, certains cheveux sont d’une coloration brunâtre. À croire que certaines personnes tueraient pour avoir une telle chevelure. Toujours frivole, elle couvre parfois une bonne partie de son visage, cachant son regard verdâtre clair qu’elle obtient grâce aux gênes de son père. Elle n’a pas de grands yeux et même que la plupart des éléments de son visage sont petits et fins ; dont son nez, son menton et ses lèvres. Quoi qu’un peu plus pulpeuses qu’à l’ordinaire. Mikhaila porte très rarement du maquillage. Un peu de fard à paupière ou de mascara, mais sans plus. Elle préfère les couleurs naturels d’un visage.

« N’oublie pas, une partie de l’Alaska t’appartient. »

C’est les dernières paroles que sa mère lui dit avant de rendre son dernier souffle. Non, c’est une blague. Enfin, ce ne sont pas les dernières paroles, mais il est vrai que Mikhaila détient une partie de montagne de l’Alaska. Le genre de cadeau débile qu’un parent riche offre à son enfant pour combler un besoin quelconque. (La dimension ne doit pas être plus grande qu’un bol de toilette). Quoi qu’il en soit, reprenons dès le début, pour ne pas aller dans le dramatique tout de suite. Et une bonne partie de sa vie s’est écoulé avant ce moment fatidique.

Contrairement à de nombreux cas, la dernière radiographie de l’enfant avant l’accouchement démontrait déjà une anomalie au niveau de sa colonne. L’accouchement ne fut pas plus difficile, mais les parents craignaient néanmoins le pire. Et si cette anomalie n’allait pas permettre à l’enfant de vivre ? La mère chanteuse et le père homme d’affaire durent rester près de deux jours entiers à l’hôpital pour subir de nombreux tests sur leur propre santé et sur celle du nouveau-né. Suite à ces deux jours, ils purent rejoindre le nid familial avec leur crainte guérie. L’enfant allait bien, mais devra être annuellement emmené à l’hôpital pour des tests routiniers. Il n’y avait personne d’autre qu’un chien qui les attendait à la maison. Elle était enfant unique et le restera à tout jamais. Mikhaila fut très bien élevé. Malgré que le père dû redoubler d’ardeur pour amener d’avantage d’argent à la maison (même s’ils étaient déjà plus qu’aisés à ce niveau), les deux parents étaient toujours près de l’enfant afin de la voir marcher pour la première fois, entendre ses premiers mots ou changer sa première couche.

Grâce à la présence du chien dans la maison, notre jeune protagoniste a développé un grand amour et un grand respect pour les canins. Ils couraient tous les deux dans la cours, elle l’amenait toujours en promenade sans avoir besoin d’une laisse, jouait avec lui, dormait collé contre lui. C’était son ami et son confident, jusqu’au matin où son père le découvrir mort de vieillesse contre les rosiers de la cours arrière. L’enfant ne le vit jamais dans cet état, mais compris qu’un grand vide allait s’installer dans la maison et dans son petit cœur de jeunesse. Dans la même année (elle n’avait que 6 ans ), sa visite annuel à l’hôpital fit comprendre à la famille que leur jeune fille était atteinte de scoliose. Sa colonne commençait déjà à se courber d’un angle incertain. La crainte revient s’engouffrer dans l’esprit des parents. Et si leur fille souffrait? Ou si elle n’allait pas pouvoir faire ce qu’elle veut de sa vie? Ou si elle sera jugée? Être jugée, ça elle le fut. Dès qu’elle commença l’école.

La petite école ne fut pas le moment le plus heureux de sa vie. Car des enfants, c’est méchant. Ça veut blesser des insectes, tirer les cheveux de leurs compagnons, pointer les enfants différents du doigt et rire. Elle était un enfant pointé du doigt. Car malgré tout son bon vouloir de se tenir droite, sa colonne la gardait légèrement penchée sur le côté. La position assise à tous les jours n’améliora pas l’angle et même qu’une certaine douleur semblait commencer à vouloir s’installer. En même temps que son anomalie grandissait, un problème de cœur atteint sa magnifique mère et Mikhaila n’en eut aucune connaissance, jusqu’au jour où elle dû se rendre à l’hôpital de tout urgence. L’enfant allait toujours s’en souvenir. C’était au mois de février. Tout juste au début. Les deux femmes de la maison décoraient celle-ci de cœurs et de fleurs en vue de la St-Valentin qui arrivait à grand pas. Une petite musique de fond amenait l’ambiance tandis que le père buvait tranquillement son café à la table avec son journal en main. La sonnerie du four retentit, annonçant que leur gâteau était prêt. Dans une trentaine de minute, l’enfant pourra le glacer et le décorer avec le talent qu’un enfant de 10 ans a. Malheureusement, le gâteau ne se rendit jamais au comptoir. La mère se pencha, le sortie du four et près d’une fraction de seconde plus tard, le gâteau tombait..Ainsi que la femme. Un violent infarctus l’avait attaqué.

Pour tout vous dire, sa mère n’a jamais pu rien lui dire de plus. Pas de je t’aime, pas un « reste forte mon enfant ». Rien du tout. Les médecins ont annoncés qu’il ne s’agissait pas du premier infarctus qu’elle avait fait, mais bien le troisième. Elle n’avait seulement jamais pris conscience des deux premiers. Le troisième l’avait fait tomber dans le coma. Ces jours passés à l’hôpital à pleurer que sa mère revienne ou ceux à la maison à dormir contre le sol d’épuisement furent désastreux pour sa santé. Sa grand-mère du rester avec elle le temps que son père règle la situation à l’hôpital. La mère devait recevoir un nouveau cœur ou elle allait y rester. Près de deux semaines passa avant qu’un donneur n’arrive, mais l’opération ne fit qu’empirer les choses. Le cerveau manqua d’air et plus du trois quart devient inopérable. Le verdict tomba : soit qu’il débranchait sa femme, la mère de son enfant ou soit qu’il tentait le tout pour la garder, mais elle restera une âme perdue dans une coquille vide. Pas moyen de mouvoir, de manger, de parler. La décision est prise, il la laissa partir.

Un deuxième coup de couteau au cœur. Mikhaila souffrait. Pour ne pas la laisser se sentir aussi seule, la grand-mère acheta un hybride mâle. C’était la nouvelle mode et elle croyait qu’il pourrait changer les idées de l’enfant. Elle avait l’impression que ce jeune garçon à l’attribut canin était là pour remplacer son chien et sa mère et elle le prit mal. Elle le détesta et préféra ne pas rester enfermer à la maison avec lui. Elle avait repris l’école difficilement. Ses notes chutèrent, mais elle réussit à avancer néanmoins. Les jeunes avaient cessé de la taquiner (heureusement). Son adolescence fut aussi quelque peu difficile. Elle dû commencer à porter le corset à l’âge de 18 ans et son monde semblait s’effondrer un peu. Eva avait commencé des cours en infographie. Elle n’avait pas besoin de tellement se mouvoir et elle avait un certain talent en art. L’hybride que sa grand-mère lui avait acheté était toujours chez elle. Il devient lentement son ami et son confident. Son père à lui était guitariste et il le lui avait appris très jeune. Il apprit à la petite fille de sa présente maitresse comment en jouer et près de deux ans plus tard, elle excella dans ce domaine et commença à jouer dans les bars, lorsqu’elle eut l’âge légal.

Dès ce jour, sa vie se replaça. Pendant deux ans, son père lui attachait son corset spécialisé en scoliose et ils virent tous les deux l’amélioration de sa colonne. Elle fut engagée par une compagnie de cinéma local pour créer leur logo et leur affiche. Elle était régulièrement invitée dans les bars pour « rocker la place ». Mikhaila commençait à se créer une image dans sa douleur et son talent. Les médecins ne lui conseillaient pas un tel mode de vie, mais elle n’en fit qu’à sa tête. Même qu’à 22 ans, lorsqu’elle se crut prête à partir en appartement, elle quitta le nid familial. Elle savait comment s’occuper d’elle, quand aller à l’hôpital et avait amassé assez d’argent pour survivre. Elle ne savait si son ami l’hybride allait retourner à cet endroit qu’on nommait l’animalerie. Parce qu’en fait, sa grand-mère l’avait acheté pour elle, mais ne l’avait pas forcément offert lorsqu’elle avait l’âge légal d’en avoir un. Peut-être qu’elle le retrouvera là, un jour. Pour l’instant, elle vit seule, loin de chez papa, à tenter de se débrouiller comme une grande fille. Malgré ses moments plus bas de sa vie (piaule de quelques jours), son père semble être toujours là pour elle. Et heureusement.

Pseudo ▬ JerkyDerpy
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