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FINISH ✦ What's this notion of a simple life ?

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Invité
Mar 21 Juil - 3:02
Invité


Anne

On n'attelle pas au même timon le cheval fougueux et la biche craintive.



Nom ☀️ Inexistant.
Prénom ☀️ Anne.
Âge ☀️ 20 ans, sisi.
Nationalité ☀️ Inconnue.
Sexe ☀️ Fillette.

Sexualité ☀️ Hétérosexuelle.
Groupe ☀️ Hybride docile.
Race ☀️ Biche.
Image de l'animal ☀️ Clique.

Particularité ☀️ Anne est chauve et on peut trouver sur son crâne des brûlures ( elle porte donc une perruque ). ☀️ Elle fait ses propres vêtements avec des loques que donnent les vendeurs. ☀️ Elle adore les masques de théâtre. ☀️ Elle est lente d'esprit.


Caractère
Elle peut paraître absente voir complétement indifférente, Anne est malheureusement une personne trè(...)s lente d'esprit. Elle a ce côté un peu bébête d'une gamine de 5 ans, elle ne comprend pas très vite les choses et ça la rend à la fois horriblement mignonne mais tellement stupide. Il lui arrive de mettre ses vêtements à l'envers, de mettre du sel à la place du sucre dans le gâteau ou encore de tomber un peu partout, un peu tout le temps, c'est vraiment un passe-temps. Parmi ces quelques mimiques, la jeune hybride peut parfois sans le vouloir, dire les choses franchement et parfois même blesser les gens. Elle le dit pourtant tout innocemment, mais la franchise est l'un de ses péchés mignons, malheureusement. Anne n'a pas suivi de cours sauf ceux d'Aurore, la jeune bourgeoise, qui lui a appris à compter et à lire, et avec ces quelques notions, elle se débrouille très bien dans la vie. Elle se sent parfois comme tout le monde, une jeune femme normale, ou presque. Une jeune biche aux tâches indélébiles et aux jambes très fragiles.

Anne n'est pas vraiment persévérante, elle abandonne facilement quand elle ne trouve pas assez vite pour elle une solution, elle aime quand quelqu'un soit toujours derrière elle, en train de veiller éternellement sur ce qu'elle fait afin d'encore et toujours la corriger. Elle n'a presque pas de confiance en elle et ça se remarque dés le premier abord. Elle triture des doigts, gigote, tente désespérément de ne pas croiser le même regard plus de deux fois, c'est aussi une grande timide, mais pas au point d'en être maladive. Elle n'aura pas le courage d'exprimer ce qu'elle ressent à voix haute, elle préfère qu'on le devine, et le deviner à sa place par moment. Elle n'aime pas les endroits bondés où les échos sonores fracassent ses oreilles, ça fait selon elle, un mal fou. Elle aime bien boire un verre dans la plus grande simplicité qui soit. Et oui, Anne aime bien boire malgré sa corpulence de petite fille, elle adore ça et le supporte plutôt bien, pour les quelques fois où elle a pu goûter à cet élixir de bonne humeur.

La jeune biche peut être violente, ses mains sont petites certes, mais elles sont capables de faire les plus ravageuses des tempêtes. Dans sa vie, elle a été confrontée à des injustices voir même des crimes que l'homme, aussi grand soit-il, inflige à son espèce, sa " race ". Les hommes sont des nazis et les hybrides ne font pas partie des " Aryennes ". Cela la révolte, elle en a  plus que marre de manger comme un moineau, elle aussi envie de vivre sans être étouffée dans un cachot, Anne voudrait sentir la liberté effleurer sa peau. Il y a des jours pas très sympas, des petits moments de noirs, de silence et de délivrance où Anne se déchaîne, elle pète des plombs à en faire sauter le plafond, ce sont les moments sombres cloîtrés dans la pénombre. Il lui arrive de crier, de pleurer à en mourir et de haïr à en crever. Les colères d'Anne sont rares, mais elles ont néanmoins le pouvoir de la pétrifier, de la tuer quelques heures juste pour calmer ses ardeurs.

Elle est triste pour pleins de choses. Triste de ne pas être humaine, triste d'avoir perdu ses amis, sa famille. Elle a ce côté mélancolique, gris comme le ciel après la tempête. Elle broie du noir pendant parfois des mois, sans savoir pourquoi. Elle perd son petit sourire pour le remplacer par ce faux minois qui ne lui ressemble pas. Il y a des moments où l'on aime rester au frai, loin de tout et calme comme l'eau qui stagne. Elle aime regarder la pluie couler le long de la vitre, elle aime plonger son regard dans le vague pour se faire emporter vers le large. Anne aime le vide crânien, ce trou d'idée, ce manque de pensées, juste un moment pour oublier à quel point la vie veut nous déserter. Dans le même calme, la biche adore lire, il y a souvent des mots qu'elle ne comprend pas, ça la gêne parfois. Alors elle imagine, elle fait du mieux qu'elle peut pour comprendre mais le peu de lignes qu'elle lit ne sont que des infos imprimées dans le plus vulgaire des magazines.

Son sourire, le vrai, le seul et l'unique. Ce sourire si magique mais à la fois si comique. On a envie de lui pincer les joues, elle déteste ça. Elle n'aime pas beaucoup qu'on la touche, surtout de la part d'un homme. Elle est hétérosexuelle version homme d'antan, elle n'aime que les hommes qui sont honnêtes et galants. Elle ne veut plus avoir à faire à un homme, jamais. Pour elle, ils sont violents et agaçants. Elle a perdu gros et s'en souviens beaucoup trop. Elle laisse tomber ses fripes devant la bassine qui lui sert de baignoire, elle retire sa perruque et siffle. Elle passe d'abord une main sur son crâne, elle sent les imperfections, la peau rêche, brûlée par la colère. Elle en pleure parfois mais elle en surtout honte. Dieu dit qu'il faut arriver à pardonner, mais comment voulez vous pardonner cette espèce qui se prend elle-même pour le Seigneur ?

Anne aime rire à en être ridicule. Elle adore voler en éclats devant les conneries des clients. Ils sont parfois dégoûtés, parfois impressionnés, il y a un peu de tout, mais elle ne s'attend désormais plus à avoir une personne devant sa cage. Elle s'en fiche un peu, ça la laisse un peu souffler, ça lui laisse le temps pour être tranquille, cloitrée dans cette cage en acier. Il lui arrive par moment de s'intégrer à ses camarades de galères, elle parle et ris. Mais le plus souvent, elle préfère dormir, voler dans les nuages roses du subconscient, c'est une grande rêveuse qui adore toucher ses rêves du bout des doigts. Elle raffole des histoires à en dormir debout, les histoires qui font peur, qui font rire mais surtout celle qui font rêver, les contes fantastiques. Elle adore les peluches fantaisies, les célèbres masques de théâtre et les lieux insolites. Anne avait beaucoup de rêves avant de se faire capturer et l'un d'eux était bien plus précieux que les cieux : vivre avec sa tignasse de lion, Andy le gentil, et pouvoir ouvrir une petite boutique, de quoi nourrir sa grande fratrie.


Physique
Elle n'est pas spécialement charismatique, pas du tout non. Du haut de son un mètre soixante-quatre, la jeune femme de 20 ans ne fait pas du tout son âge. On la prend souvent pour une gamine qui aurait perdu son chemin, on lui colle la main aux fesses et un seul geste, ses phalanges viennent s'écraser sur leur nez. Certes petite, certes niaise, mais assez consciente pour savoir ce que ces sales mains viennent faire sur son postérieur. Ce charme particulier de petite fille qui fait craquer les maîtres du plus gentils au plus répugnant, la loi du marché : être rare et avoir ce joli minois qui fait jubiler les humains. Jubiler de bonheur d'avoir trouvé ce petit cœur, perdu dans l'animalerie des horreurs. Anne est mignonne et on ne peut le contester, elle a quelques formes qu'une femme digne de nom a, une belle poitrine de taille moyenne et de jolies petites fesses, qui a dit que les poupées n'étaient que de vulgaires planches à pain ?

Elle a ce regard inexpressif qui fixe la pluie, qui fige le temps, qui frisque le dos. Des yeux tendres, des yeux de biches remplis de cette tendresses presque maternel. Des rubis d'un rouge si faible que le soleil le vire au rose pâle, une couleur éphémère. La Jeune femme joue beaucoup avec son regard, il montre directement ses sentiments, elle ne peut mentir avec ce jugement visuel. Elle essaye tant bien que de mal de contrôler cet atout si fragile et à la fois si hostile, il faut faire face au monde avec une vision froide et épurée, mais sa vision est remplie d'émotion, de vie comme de mort. Ses yeux se fondent presque sur son visage de porcelaine, elle a des joues toujours un peu rose à cause du temps, du froid et du chaud. Sa peau à la limite du blanc en hiver fait presque peur à voir, petite frayeur spectrale. Elle est douce voir un peu froide, mais l'on ne peut s'empêcher de remarquer la pluie glissée avec une telle facilité sur son doux visage illuminé.

Anne est chauve, ses cheveux ont disparu avec le souvenir de leur départ, elle regrette sa tignasse couleur blé. Elle en complexe jusqu'à se détester encore plus fort qu'à l'accoutumer. Depuis, les perruques défilent et comme le temps, elles s'usent, il suffit de tirer un peu trop fort et son lourd secret se voit dévoilé à la vue de tous. Elle ne le supporterait pas, elle en aurait honte à en mourir. Il y a sur son crâne des brûlures, des petites traces de haine provoqué par un humain pas trop malin, tant que l'hybride fait correctement son travail, sa sécurité est intact et permanente. Il suffit d'être docile, voilà la clé de la sérénité. Mais depuis que cette dernière est atteinte d'une calvitie un peu trop précoce, Anne n'a plus jamais vu un maître se pointer devant sa cage, le vendeur la forçant à porter une perruque, rien n'y fait l'hybride à désormais perdu cette valeur qui faisait tant jalouser ses compagnons.

Elle est forte, les dures années lâchées dans la nature lui ont procuré cette résistance que beaucoup n'ont pas, cette force de toujours continuer à marcher pour survivre, ses poings toujours prêts à tonner pour crier justice et sa main toujours tendue à celui qui la prendra. Elle peut peut-être se défende face à un petit gabarit, elle ne fait pas le poids contre ces humains qui en seul coup-de-poing, mette à terre la fille qui n'a jamais demandé ce sort. Anne est féminine voir coquette. Malgré son statut d'esclave, elle adore confectionner des vêtements avec de vieilles loques que donnent les vendeurs pour occuper leurs OGM. En souvenir d'Aurore, elle continuera à être cette poupée qu'elle aimait tant. Elle adore porter de jolies robes certes excentriques, mais mignonnes à leur façon, des froufrous par-ci et des froufrous par là. Des bas, de vieilles bottines retapées à la colle forte, la rose possède quelques talents débrouillards pour la couture des clochards.

Son côté hybride se remarque très peu. Anne possède des gênes de biche. Un cervidé vivant dans les bosquets, les immenses forêts perdues dans le temps. Elle est fière de son côté animal, elle est heureuse d'avoir comme gêne la reine des forêts. Tracé convenablement sur sa colonne vertébrale, on peut distinguer une longue ligne noire allant jusqu'à sa nuque. Sur son dos, il y a de petites tâches brunes allant sur ses hanches, le début de son fessier et ses épaules. Elle a des oreilles humaines mais a une petite queue brune sur le haut de son postérieur. Elle a une vue et une ouïe plus développée que la normale, très pratique pendant les deux ans qu'elle a passé avec les hybrides sauvages. Aux premiers abords, on la prend souvent pour une humaine, son côté hybride est caché sous ses fripes. La seule chose que l'on peut remarquer, c'est son regard intense perdu dans le vague, comme si ce dernier voulait une nouvelle fois vagabonder dans les fourrées. Des yeux rouges fort clair virant au rose, voilà le regard que la belle biche a laissé à Anne, un regard remplis de tendresse.


Histoire
L'amour noir, l'amour couleur sang, l'amour sans sentiments. Bon ou mauvais, la douleur qu'il procure n'est jamais merveilleuse. Elle est cupide et recherche les piliers faibles de notre propre monde et quand le rêve s'enveloppe d'une poussière étoilée, celle-ci ne fait qu'exploser encore et encore jusqu'à nous détruire, à nous casser et simplement nous briser.

Anne est née dans un élevage, elle n'a donc jamais connu ses parents. Ses parents qu'elle aurait tellement voulu avoir, ceux qui n'avaient sûrement pas eu de quelconques sentiments envers elle, eux qui sont si habitués à voir leurs nouveau-nés dérobés sous leurs yeux. Triste réalité, monde bâclé par la sois disante supériorité des humains, alias les animaux évolués. Il y a longtemps que la jeune fille a oublié l'idée ou plutôt le rêve de revoir ses parents, balayés d'un coup de vent, très loin dans le temps. Elle s'est forcé à formater cette idée de séparation, elle se dit simplement qu'à l'heure d'aujourd'hui, ils sont morts, attendant leurs enfants dans les méandres de la mort, le sourire fier de leur chemin de galère et les grands bras grands ouverts. Ceci peut paraître niait voir inexistant, mais cela vaut sûrement mieux des horreurs qu'ils ont sans doute pu vivre lors de leur tragique vie de simple reproducteur couplé selon les humeurs et les folies de leur éleveur.

Anne s'est vue confiée à un maître pour la toute première fois à l'âge de 16 ans. Un joli petit minois légèrement amincis par la faim et des yeux grands ouverts braqué sur son maître, une jeune fille de 15 ans. Une fille de riche particulièrement douce et gentille pour les premiers pas de la rose dans le monde de l'obéissance. C'est d'ailleurs elle qui a fait d'Anne, Anne. Un premier prénom qu'elle gardera à jamais dans son cœur. La jeune fille en question s'appelait Aurore, une fille scolarisée chez elle, seule avec son paternel. Cherchant une bonne compagnie, son père acheta Anne et le lui offrit pour son 15e anniversaire. Aurore adorait apprendre à l'hybride comment lire et écrire, un énorme cadeau. Elle lui confectionnait des habits de tout genre allant des sous-vêtements à la belle robe de soirée ou du maillot de bain, l'hybride était en quelque sorte une poupée dont il fallait éternellement s'en occuper. Son monde était calme, serein et paisible, c'était une chance inestimable pour cette dernière d'être tombée sur un tel maître. Anne est restée avec la bourgeoise durant 3 ans, le temps pour qu'elle grandisse jusqu'à atteindre la majorité et s'en aller, trop loin pour que la rose ne puisse l'atteindre, il était trop tard, les jours heureux s'étaient tous écoulés et la boutique aux hybrides venait d'ouvrir ses portes à une habituée très bien élevée.

Dans la vie, il y a de bon comme de mauvais moments. La flèche avait tourné en faveur du malheur pour Anne. Cette fois, c'est un homme qui vint chercher l'hybride, à peu près âgé de 20 ans, il était plutôt mignon pour la gamine de 19 ans. Il devait se nommer Jack, elle a oublié depuis bien longtemps ce prénom, cette horrible identité, elle a tout fait pour l'effacer. Un garçon charmant avec des revenus moyens qui venait tout juste de se faire larguer, il lui fallait une fille qui cuisine, qui fasse le " travail de femme ". Anne avait remarqué depuis le début que quelque chose n'allait pas avec ce gamin, il avait ce regard changeant comme le temps, il était lunatique voir totalement bipolaire. Quand il n'aimait pas sa cuisine, il lui faisait remarquer gentiment, ou il soupirait et s'en allait, mais le pire, c'était les assiettes renversées par terre et le regard remplis de colère, dans ces moments-là, la rose se haïssait de n'avoir pas pu combler les attentes de son maître, elle s'en voulait à en mourir. Elle regardait le plafond, retenant à tout pris ses larmes en criant dans sa tête que tout ira bien. Il s'est passé quelque chose ce jour-là, le jour où ce Jack avait perdu son emploi, un horrible et sordide jour d'automne. Anne faisait comme tous les vendredis le sol de l'appartement, elle aimait que ça brille, se sentir presque chez soi, concentrée, elle n'avait pas vu venir la gifle que son maître lui avait infligé. Ce soir, l'hybride n'allait pas servir son maître, c'est ce dernier qui se servit d'elle comme d'un vulgaire sac de farine, bon à frapper pour évacuer les tourments violents. Deux semaines plus tard, Anne se réveille dans une clinique avec le corps remplis de bleu, trois côtes cassées et le crâne fracturé et brûlé. Elle gardera cachée en elle cette haine, si puissante qu'un beau jour, elle explosera et personne ne la récupéra, la jeune hybride aux doux sourires. Devenue chauve avec sa brûlure crânienne, la rose a du être soumise à mettre une perruque de son choix. Aurore aurait sûrement dit que d'un point de vue vestimentaire, il y a pire.

_____________

Les flammes brûlent tout sur leur passage, les souvenirs, le bonheur et parfois le malheur. Les traces sont indélébiles mais pas irréparables, nous pouvons tout reconstruire si la volonté est là. Reconstruire pour aider ou reconstruire pour détruire, c'est un choix.

Il faisait lourd, trop lourd. La chaleur qu'il y avait cette nuit-là était intense comme les cris à l'intérieur de l'animalerie. Des cris d'épouvante, de peur, de douleur. Les hybrides, dans leur cage, ne pouvaient sortir pour courir et se réfugier de cette barbarie. Le bâtiment venait de prendre feu et seuls les plus fous et forts ont su briser leur cage. Il y avait ceux qui aidaient puis ceux qui partaient sans un regard, sans un regret. Anne fit partie de ceux qui ont pu survivre de l'incendie mais elle fut vite seule, sans cette eau si précieuse qui aurait pu lui soulager la gorge et faire partir cette satanée fumée qui encombrait ses bronches. Elle toussait à en crever et c'est sur la première flaque d'eau qu'elle se jeta, buvant comme un vulgaire animal abandonné. Elle faisait pitié, elle était misérable avec ces vêtements déchirés, salis et piétinés par tous ces hybrides qu'elle aurait tant voulu suivre. Elle s'était mise à marcher, encore et toujours, la tête baissée, en quête d'une main qui pourrait lui venir en aide. À l'heure qui l'est, les chasseurs d'hybrides se sont préparé à partir à la chasse, elle avait peur qu'on lui fasse encore mal, elle était terrifiée, elle pleurait et s'était effondrée près d'une vieille souche, en dehors de la grande ville qu'est Londres. Elle s'était faite à l'idée que demain, elle serait de nouveau en cage, en sécurité.

Le matin même, Anne se réveilla avec un lourd mal de tête, sa longue perruque était carbonisée aux pointes et salie par la terre, tant que cette dernière l'avait encore sur sa tête, tout allait bien. Autour d'elle, il n'y avait que des taules où la nature avait repris ses droits, le soleil se filtrait délicieusement parmi les innombrables feuilles de lierres ce qui rendit le réveil de la rose plus facile. La gamine de 18 ans n'avait plus vu une nature comme celle-là depuis bien longtemps. Mais le plus important c'est qu'au lieu d'une simple cage, elle était plutôt enfermée dans un espèce de grand hangar abandonné et rouillée. Personne, seule, comme toujours. Ses jambes étaient faibles mais assez fortes pour marcher encore quelques kilomètres. Mais dans son élan rempli d'effort fut arrêté net quand une voix retentit dans les airs. Paralysée, elle s'assit en se recroquevillant sur elle-même, si c'était les chasseurs ? Qu'allait-elle faire ? Une main se posa sur épaule, elle sursauta, devait-elle vraiment regarder ? Par pure curiosité, le coin de son regard fixa la silhouette. Une chaleureuse silhouette.

- Hey, ça va ? On va rien te faire hein ! Nous sommes aussi des hybrides donc ne t'inquiètes pas. On a vu l'incendie d'hier et on a pu ramener quelques potes à toi.

Des amis ? Ce n'était pas des amis pour Anne. Eux qui l'avaient abandonnée sur place face aux trois chemins qu'elle pouvait emprunter. L'incendie pour mourir, les chasseurs pour sa sécurité et l'inconnu pour fuir. Quand elle pensait aux hybrides enfermés dans ces cages, brûler lentement, criant à en percer l'univers, elle avait juste envie de devenir folle et d'oublier, d'imaginer une utopie rose et bleue pour y vivre sereinement, ne plus avoir peur de la réalité. Elle découvrit son visage tâché de suie et fixa le protagoniste. Un hybride tout comme elle, avec des oreilles, une queue, des canines et un regard tout comme le ciel. Un gamin à peine plus âgé qu'elle avec la tignasse d'un lion.

- Ce ne sont pas mes amis.

- Ah bon ? Ils étaient contents en te voyant.

- Tant mieux.

Elle n'avait pas envie de sourire ni de rire, elle regrettait d'avoir fui, elle avait cette boule d'angoisse terrée au fin fond de son estomac. Elle était désormais dans la nature, au sein d'un groupe d'hybride rebelle. Ils étaient fous, fous de se rebeller contre un système pas si horrible que ça. Ici, la loi du plus fort n'existe pas. Il fallait appliquer la loi du plus beau, du plus rare, du plus exotique. Tandis que ces gens eux, ne connaissaient que la fuite, il fallait fuir encore et toujours pour échapper aux matraques des chasseurs. Anne voulait s'enfuir elle aussi, mais là où ses gens n'iront jamais. Elle s'est levée et d'un pas déterminé, marcha vers la sortie de cet endroit.

- Je m'en vais.

- Attends ! Tu ne peux partir comme ça, dehors les chasseurs vous traquent. Ils vont te buter s'ils te voient !

- Si je me rend sans problème, ça ira.

- Je suis désolé, mais tu ne partiras nulles part. C'est pour ton bien que je fais ça, ce système est pourri jusqu'à la moelle ! Les gars, enfermez là dans une chambre !

Des bras s'emparèrent de son corps, il était inutile de se débattre, ils étaient bien trop forts pour elle qui était si faible et épuisée de cette galère. Elle fut enfermée dans une pièce délabrée avec des fenêtres bariquadée. La porte se referma sur elle et son corps aussi, elle se laissa tomber sur le sol et ferma les yeux. Elle voulait noyer ces problèmes dans un profond sommeil, si seulement il pouvait être éternel.

_____________

Le retour en arrière d'une vie anciennement connue. Le retour des vieux démons qui dans un claquement de doigts, nous ferons devenir ce qu'ils voudront. Ils sont ceux qui ont les cartes en main, nous ne pouvons fuir, le jeu est relancé et la loi du meilleur refit surface. Le fer d'une cage, l'odeur de son nid de fortune, le pouvoir est vraiment un salopard.

Deux ans passés à fuir les chasseurs. Deux superbes années de libertés, de joie, de bonheur et gaieté. Ces sentiments qui refont surface comme une vieille épave enlacée depuis bien longtemps dans les abysses profonds de notre inconscient. Ce gamin qui l'avait sauvée ce jour, ce petit Andy. Il était devenu tout, la gravité du monde d'Anne et pour lui, Anne était son opium, sa biche. Deux êtres totalement différents, contraste à la réalité mais heureux quand ils étaient mains dans la main face à ce monde erroné, plus fort que jamais. La rose s'était faite à l'idée de fuir, les débuts étaient durs, très durs. Mais comparé aux années qu'elle avait passées en cage, ces deux petites années étaient tout simplement les meilleures de sa vie, un pur concentré de rêve, ses parents étaient devenus un lointain passé qu'elle avait presque oublié. Son manque d'amour était désormais comblé. Andy était l'un des leader d'un groupe d'hybride rebelle depuis qu'il était gosse, il a grandi avec des gamins et en a prend pris soin. Des rescapés d'un laboratoire scientifique qui ont désiré oublier ce côté sombre de leur passé. Il sauvait parfois des hybrides errants, blessé ou pourchassé par les traqueurs sanguinaires que sont ces chasseurs planétaires. La devise était : Fuir n'est pas lâche, fuir, c'est survivre ! Il y avait des pertes, d'énormes pertes. Les compagnons de galère qui sont enterrés six pieds sous terre, très loin de cette horrible ère. Les amis partis trop tôt, rejoindre le ghetto de l'animalerie où ils seront maté pour oublier à jamais leur liberté. Anne avait peur de ça, elle en faisait tous les soirs des cauchemars, elle avait peur de tout perdre en une fraction de seconde et de revenir en arrière, derrière les barreaux de fer. Cependant, la menace était bien là, les chasseurs étaient des traqueurs qui n'avaient jamais froid.

Ces derniers temps, la vie était plutôt précaire, la nourriture manquait, les os commençaient doucement à se démarquer du reste du corps. Il y avait les gens qui gueulaient, qui en avait assez de cette pénurie, de cette sous-alimentation. Il n'y avait plus que le pain sec qui se faisait envahir petit à petit par la pénicilline. Andy essayait tant bien que de mal de chopper quelques gibiers pour nourrir la troupe, mais de semaines en semaines, des gens arrivaient, et la chasse ne pouvait plus que satisfaire la moitié d'entre eux. Anne ne pouvait que faire le boulot d'une femme, elle essayait tant que de mal de soutenir son cher et tendre mais même sa propre douceur n'a pu calmer l'ardeur qu'il y avait dans les yeux de son compagnon, cette haine envers les humains qui mangeait à leur faim, qui vivait en ayant toujours un lendemain, il les enviait et les détestait. Le vol devint la seule solution. Les frigos dénudés de tout aliment, les caves vidée de fond en comble et tout ça, dans une discrétion sans nom. Les vols de plus en plus nombreux, la police mis son nez dans cette affaire qui cachait bien plus que quelques sdf solitaires. Ils ont bien vite remarquer que c'était les fameux OGM de la socitété, les hybrides sauvages qui devait être abosulement capturé. Et c'est ainsi qu'est venu le jour fatidique d'une séparation plus que tragique.

8 JANVIER 2050 - Les troupes de polices ont signalés un camp d'hybride sauvage et depuis déjà une semaine, les chasseurs traquent leurs proies sans pitié, certain sont tués et d'autre enfermés pour être directement envoyés aux animaleries. Une semaine où les compagnons disparaissent petit à petit ne laissant place qu'au plus fort, cette règle barbare de la jungle, hostile et sordide. Il fallait dès aujourd'hui bouger avec le ventre vide, les bras et jambes recouverts de plaies, c'était l'époque de la descente aux enfers, les cartes étaient dans les mains des plus fort, les chasseurs. Andy, à bout de forces, ne pouvait désormais plus protéger sa grande famille, décimée au fur et à mesure que le temps passait, l'horrible sablier qui ne faisait que s'écouler lentement, dans un silence morbide, la mort fauchera de sa faux les vies de plusieurs grandes âmes tandis que les chaînes de fer viendront s'enrouler autour des jambes de ces fameux hybrides, comme le collet attrapant le lapin, gambadant simplement dans les prés et champs. Anne, à son tour, ne pouvait plus suivre la cadence des autres. Elle trépignait le sol tandis que la main d'Andy tenait la sienne, toujours en train l'attirer vers, vers un sourire encourageant qui ne pouvait faire que du changement. Il s'agrippait à elle comme elle s'agrippait à lui, ils étaient le duo fatal d'un amour bien trop dur pour résister à la nature étouffante des humains. Les chasseurs gagnaient du terrain et tout le monde su que tout allait basculer, ils allaient sûrement gagner. C'était la fin du tunnel sombre qu'est cette sanglante poursuite entre deux races bien distincte, une poursuite sans fuite ni suite et qui a comme clé une horrible destinée.

Coincés dans un cul-de-sac, les hybrides se font tous capturer un à un jusqu'au dernier, Andy, qui dans la rage la plus rouge de monde, se débat pour retrouver ceux qu'il aime ainsi que celle qu'il vénère. Il était bien trop tard pour retourner en arrière, c'était le chef, il devait en assumer sa position. Le temps tombait lentement tel la force montante d'Anne pour s'extirper des bras de roc des traqueurs. Game Over. C'en était fini de la vie de nomade sans limite, sans repaire, sans calvaire. Le leader venait de se faire abattre d'un coup de revolver dans les viscères, c'était le roi, le cerf tout-puissant qui veillait sur sa forêt et sur ses habitants. Il venait de mourir devant les yeux de sa biche et tout le monde s'en fiche. Ce jour-là, elle aurait mieux fait de ne pas dormir, elle aurait mieux fait de se jeter dans les flammes ardentes de cette prison pour y être enfermé à jamais et ne plus souffrir d'un tel système. Elle aurait sans doute mieux fait d'être dans sa cage et de ne plus subir tous les orages de toute cette rage. Anne changea ce jour-là. Elle oublia du moins, elle essaya. Le retour de la biche dans ses quartiers sécurisés, Anne et ses tendres cages.


Pseudo ☀️ Cadix ou Licofoxe.
Âge ☀️ 15 ans.
Comment es-tu arrivé ici ? ☀️ Je suis l'ex membre qui avait Mindy ( le prédef ) comme perso. Je suis parti à cause d'un virus sur mon pc ( qui est toujours là à me faire chier d'ailleurs ).
Votre avatar ☀️ Hata no Kokoro|| Touhou
Autre chose à dire ? ☀️  :b5:
Code ☀️

© Code by KoroJuùrii
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Mar 21 Juil - 3:27
Invité
Re bienvenue du coup et bonne chance pour ta fiche ^^

Et juste, évite de changer mes codes s'il te plait... si je les aient mit en div classe c'est pour une raison :/ (le texte est déjà justifier, pas besoin de le remettre et le blockquote n'a pas lieu d'être)
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Invité
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Mar 21 Juil - 3:38
Invité
Merciii. ♥

Arf désolé, j'ai l'habitude de mettre en blockquote, je m'y connais pas en code ! xD
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Mar 21 Juil - 6:44
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(Re)Bienvenue bichette! 8D *câlin de bienvenue!*
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Zayn J. Lowell
Zayn J. Lowell
Humain Mauvais
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Mar 21 Juil - 14:04
Zayn J. Lowell
Re bienvenue!! C'est vraiment cool de te revoir parmi nous! *^* Bonne chance pour ta fiche en tout cas ^^ Et ton vava et ta signa sont juste trop belles! *^*
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Invité
Invité
Sam 1 Aoû - 3:54
Invité
J'ai terminé ma fiche cette fois !
Merci Maooooo ! Haanw. =w=
Merci Zayn, ça me fait plaisir. x///x
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Sam 1 Aoû - 7:52
Invité
Re-bienvenue par minou (même si je suis nouvelle é_è)
*lui fait un énorme câlin*
Eh dit ! J'adore ton vava et ta signature ! :mehh:
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Invité
Invité
Sam 1 Aoû - 18:33
Invité
Merciii ! ♥
Toi t'es trop cute aussi. 8D
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Invité
Sam 1 Aoû - 20:06
Invité


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L'on te souhaite une bienvenue officielle et amuse toi bien parmi nous sur Dear Hybride ! ♥

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