Be careful, the hacker is in the place.

Que dire d'une vie aussi banale et classique ? Autant commencer par le plus simple, du moins le début de la vie de cet homme qui certes n'a pas la vie d'on il rêve, mais qui au moins fait quelque chose qui lui plait.

Tout d'abord sa famille, parlons en, puisque c'est elle qui lui a donné les codes qui lui on permit de se former et de devenir ce qu'il est.
Commençons par sa mère, douce et gracile, maternelle et présente, le couvant et lui apprenant les base de l'éducation, la lecture, l'écriture, la musique, tout ceci aurait du faire du jeune quelqu'un de très bien et ouvert, sa mère n'a pas échouée dans sa tache car c'est en partie valide, mais elle n'a pas été le seul facteur de ce que Noa est devenu.

Vient ensuite son père, pas un mauvais homme dans le fond mais pas non plus le meilleur des exemples. Celui ci est fumeur et a un penchant pour la boisson, est ce elle qui le rendait si violent ? Oui, monsieur a une propension à la violence assez facile, il ne supporte pas d'être contrarié ou qu'on lui donne tête, non ce n'est pas un chef, un leader, c'est juste quelqu'un qui affirme son autorité chez lui et qui n'hésite pas à se faire remarquer, dépensant sans réfléchir et mettant ainsi en difficulté sa famille. Non ce n'est pas l'alcool qui coûtait aussi cher, c'est plutôt qu'il est un peu égoïste et s'achetait des disques de musique, du matériel sonore pour animer des soirée, fêtes, anniversaires, mariages et autres festivité. Bien sur il gagnait de l'argent ainsi, mais plus à son profit qu'à celui de son entourage.

C'est dans cet environnement, avec des parents aux valeurs contraires, car si madame s'était mariée c'était pour fuir de chez ses parents qui n'était pas tendre avec elle, que vu le jour un fils. Ce fils, d'on l'histoire est ici contée, n'est pas né avec tout les atouts pour une vie facile dans la société.

Atteints à la vue, résultat de stress ou d'un choc de la mère d'après les médecin, Noa se retrouva pour ainsi dire borgne, le terme le plus proche que l'on puisse dire. Dans un premier temps on essaya de faire travailler son oeil invalide, en couvrant l'autre, ce qui au final vous plonge dans le noir. Imaginez vous nourrisson, et les deux ou trois années qui suivent, on vous impose la cécité pour soi disant votre bien, quelle serait votre réaction ? Celle de l'enfant ne se fit pas entendre, il se manifestait par des crises épouvantables, et à juste raison.

Mais ce n'est pas le pire, quand on est enfant on assimile ce qui nous entoure pour le reproduire, et que voyait le roux d'après vous ? Vous direz d'abord sa mère qui s'occupait de lui, mais aussi la violence de son père. Ce dernier levait la main sur sa femme, s'énervait contre son fils, est ce vraiment un bon environnement pour grandir ?

Quand il fut en âge d'y être, on le plaça tout d'abord en crèche, devinez quoi ? La violence qu'il voyait chez lui, il la reproduisait là bas, mordant et griffant tout ceux qu'il croisait, il ne connaissait rien d'autre, au point d'en être viré. Viré d'une crèche, vous y croyez ça ? Bien entendu ça ne s'arrêta pas là, en grandissant, d'ailleurs chose qui ne l'aidait pas à s'intégrer parmi une jeunesse cruelle, le port des lunettes, cette violence dura toute sa scolarité. Jusqu'au bout de ses études ça dura, toujours seul contre trois, quatre ou plus, même quand il s'isolait dans la lecture on venait lui chercher des noises, quand à se faire des amis, une chose superficielle qui ne donna aucun bon résultat sauf la solitude au final.

D'abord la maternelle, puis le primaire, le collège, à ce moment, bien qu'il connaissait les ordinateurs par le biais de jeu auxquels il avait droit sur ce support, il découvrit internet. Tout d'abord ceci lui servait à trouver des informations sur ses jeux vidéos, ainsi qu'à lire des fiction, puis peu à peu il se familiarisa avec les réseaux sociaux et s'intéressa à ce qui faisait l'intérêt de l'informatique, la programmation et le codage.

Vous trouvez ça joli toutes ces pages sur internet, ces logiciels et ces jeux bourrés de paramètres et d'options diverses et variées, lui en tout cas voulait plonger au coeur de tout ça, quitte à être différent, autant l'être dans quelque chose qui lui plaisait.

Noa arriva un jour à l'étape du lycée, même galère, même ennuis et persécution. Un jour, alors qu'une fois de plus il était prêt à se faire passer à tabac, un élève de terminale intervint. Cet homme marqua une étape dans la vie de Noa, bien qu'il ne lui ressemblait pas du tout vêtu d'un baggy camouflage garnit de chaînes, un tee shirt d'un groupe de métal, une veste en cuir, ainsi qu'une barbiche et des cheveux cuivrés coiffés en une queue attaché dans son dos, a lui seul il suffit à intimider la racaille qui faisait fasse à sa proie et à la faire fuir. Reconnaissant, Noa fit la connaissance de cet homme et sympathisa avec, ce dernier lui apprenant par la suite quelques bases pour se défendre.

Ainsi, régulièrement il s'entraînait, dans la cour même du lycée, inquiétant régulièrement les surveillants qui croyait à une bagarre alors que chaque confrontation se finissait par des rires et des commentaires dans une bonne entente qui ne visait qu'à se défouler et à apprendre à se battre pour survivre. Les résultats ne se firent pas attendre, bien que Noa subissait toujours ce harcèlement quotidien, il démarrait de plus en plus souvent au quart de tour, cumulant avertissements et renvois. Dans l'intérêt de ses études, il finit par plus ou moins se calmer, ripostant quand il en avait l'occasion alors que les agressions se faisaient désormais dans son dos, lui causant des dégâts plus matériels pour l'irriter que physique, mais il attendait son heure.

Vers la fin de l'année, il finit par exploser suite à une énième atteinte à sa personne. Il se rua sur l'élève, le chargeant comme un taureau, il en vinrent à s'entraver mutuellement, jusqu'au moment ou Noa posa ses mains sur le visage de l'autre dans le but de lui crever les yeux. On le dénigrait et le persécutait parce qu'il était différent, parce qu'il n'avait pas la même vue que les autres, celui là ferait l'exemple et pourrait témoigner à sa bande ce que cela faisait d'être aveugle. Alors qu'il arrivait au bout de son geste, cherchant à tâtons le globes oculaires de sa cible, deux élèves s'abattirent dans son dos, trois, peut être quatre. Il fut tirer de sa cible et plaqué au sol jusqu'à s'être calmé et tout fut expliqué à l'administration, l'incident fut clos mais cela ne changea rien au harcèlement discret et vicieux d'on il faisait l'objet.

Les examens arrivèrent, il n'avait franchement pas fait grand chose de ses quelques années d'études pour réussir, il mémorisait facilement après tout. Au moment des épreuves, il lisait ce qu'on lui demandait, hésitait un instant, parfois long, puis se lançait d'une traite sans prendre la peine de se relire ni rien. Les épreuves passées et sa conscience allégée d'un poids, car il savait qu'il avait réussit, il rassembla ses affaires et commença à franchir les différentes portes du lycée. Alors qu'il arrivait presque à la sortie, on le prévint que toutes les racailles de sa classe l'attendait dehors avec des oeufs pour le bombarder. Peu envieux de ce sort, il fit demi tour pour voir un des cadres de l'établissement et obtint de pouvoir sortit par l'arrière du lycée, lui permettant de rentrer, certes lâchement, mais surement chez lui.

Un peu plus tard, comme il le savait déjà, il reçu sont diplôme certifiant sa réussite après tant de difficultés traversées, ainsi il se réorienta vers une autre structure pour se perfectionner. Son parcours se poursuivit ainsi, d'abord sans accroche, l'endroit était agréable et son entourage immédiat un peu plus sérieux que leur prédécesseurs, tout se passa pour ainsi dire pour le mieux. Mais dans l'engrenage de sa vie, comme dans tout les grands mécanismes destinés à se gripper un jour, un nouvel événement arriva.

Alors qu'il vaquait à un de ses loisirs favori, autrement dis squatter la bibliothèque de son établissement pour trouver de nouveaux livres à lire et profiter d'un ordinateur, il fit la connaissance d'une jeune femme sur un trait d'humour devant la documentaliste, et ainsi s'installa un nouveau lien, un lien important, mais un lien destructeur. En effet, avec cette jeune femme il avait plusieurs point commun, elle était une battante, boxeuse par loisir et passion, elle s'intéressait à plusieurs chose comme un des groupes de musique de l'établissement ainsi qu'au cinéma et à la photographie. Ils flirtèrent peu après, se plaisant l'un à l'autre, mais la belle avait quelqu'un d'autre dans sa vie et ils devaient alors se cacher. La question était, pourquoi le faisait il espérer alors qu'elle ne se décidait pas à officialiser leur relation ? Il ne le saurait que plus tard, dans l'immédiat il rêvassait, cherchant à multiplier les rencontres, à lui faire plaisir par des petits cadeaux, il perdait de vue son avenir et détruisait sa carrière qui aurait pu être prestigieuse.

Sombrant dans ses états d'âme, devant abandonner ses études car il ne produisait plus rien et devenait agressif avec ses camarades de promotion, il retourna chez sa mère qui depuis avait divorcée et s'était remariée. La tension était présente, bien qu'il aidait sa mère dans son travail et participait au quotidien, vivre avec le caractère impulsif qu'il avait développé devenait insupportable en communauté. Plus tard, peut être un an après, il trouva de petits travaux pour se faire une réserve, mais n'arrivant à avoir assez de travail, il reversait chaque mois une part de ce qu'il gagnait à sa famille qui l'hébergeait, jusqu'à un jour ne plus rien avoir. Finalement il se retrouva à travailler dans la restauration, milieu dur et ingrat, voila deux ans qu'il était coupé de ce qu'il aimait, autrement dit internet, trouvant par intermittences un endroit où profiter pour se connecter et se tenir au courant de ce que devenait le peu de gens avec qui il avait des liens, ces liens de disloquant un à un.

Il emménagea dans un petit studio, suivant une formation par correspondance pour apprendre ce d'on il avait besoin en informatique, jusqu'au jour où il estima pouvoir se mettre à son compte et profiter de ses connaissances pour vivre. Son projet réussissant, il s'installa dans un logement plus spacieux, aimant avoir de la place et recevoir ses clients quand ceux ci voulaient voir son travail, travail qui le rendait fier, bien que sa vie passé lui laissait une certaine amertume, il avait remplit une partie de ses désirs et se retrouva avec un train de vie confortable pour un emploi en autodidacte qui était devenu pour lui un plaisir.