Stars in the Sea -Laurelin- [100%]

Arrachée à tes parents à la naissance, comme presque tous les hybrides, tu n'as connu pour figure parentales que les quelques éleveurs qui se sont occupée de toi. Tu as grandis dans un élevage tout à fait légal à Washington, en Amérique, avec d'autres hybrides aux destinées similaires à la tienne: servir les humains.  

Tu as eut une enfance... normale et calme. Tu étais une petit fille obéissante et toujours ravie d'apprendre de nouvelles choses. C'est surement ce calme qui a forgé ton caractère.
Au fur et à mesure du temps, tu as vu tes compagnon plus vieux que toi partir en magasins. Les quelques "amis" que tu t'étais fait on fini par tous disparaître, ce qui te fit connaître la solitude. Tu n'appréciais pas du tout cela. A partir du jour où tu te trouva seule, tu pria les étoiles pour ne plus jamais subir cela. Action puérile et enfantine, mais action qui t'aidais à tenir en attendant ton jour de mise en vente.
C'était si long, tu avais quinze ans, encore une année et le grand jour viendrait pour toi. Le temps semblait ne plus s'écouler, tu t'ennuyais, heureusement que tu apprenais les derniers détails nécessaires à ta future vie. Mais le taquin destin te choisit une autre voie...

Un jour on annonça le transfère de certains hybrides dans d'autres pays prêt à vous accueillir. Le territoire pullulait de petites bêtes comme toi et les centres commençaient à manquer de place.
Ta nouvelles destination: l’Angleterre.

A seize ans tu fus donc dans les vitrines de Londres, à attendre, impatiente et toute excitée. A peine une semaine après ta mise en vente, une femme se présenta en disant vouloir acheter un hybride. Sa main fine et délicate te choisie, toi. Elle était gentille, là n'était pas le problème... Lorsqu'elle te ramena chez elle, tu découvris avec surprise un hybride chat à l'air peu commode. Ta maîtresse prenait soin de toi, mais c'était ce gros matou jaloux qui te mena la vie dure. Il n'avait pas trop apprécier qu'un petit oiseau débarque ainsi sur son arbre à chat...  Se rendant compte de la misère qu'il t'infligeait, l'humaine préféra te ramener en magasin. Bien qu'elle t'aimait, elle préférait son premier animal.

Tu te retrouva donc de nouveau à attendre, à faire des vœux au étoiles tous les soirs. Tu demandais juste quelqu'un qui prendrait soin de toi, sans que autrui ne vienne gâcher ton bonheur. Ton dix septième anniversaire est arrivé il y a peu, et tu attends encore...