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Orore Douglas

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Sam 30 Avr - 17:28
Invité


Orore Douglas

« Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. » W.C


Nom ☀ Douglas
Prénom ☀ Orore
Âge ☀ 27 ans
Nationalité ☀ Anglaise
Sexe ☀ Féminin

Sexualité ☀ Hétérosexuelle
Groupe ☀ Hybride neutre
Métier ☀ Aucun
Race ☀ Écrevisse
Image de l'animal ☀  Clique

Particularité

• Boit toutes sortes d’alcool (mais vous fera quand même la morale)

• Sait parler japonais (un peu et avec un accent assez comique)

• Est très sensible des antennes (bah oui…)

• N’a pas peur du noir (quand elle est saoule)

• Adore les sucreries (même si ça la rend malade)

• Fait des blagues hilarantes ()


Caractère


Abandonner. Baisser les bras. Laisser tomber. Autant d’expressions que vous n’entendrez jamais pour dépeindre le profil d’Orore.  Essayer, se casser la figure, se relever, recommencer, c’est plus dans ses cordes. « Abandonner c’est pour les lâches et elle est courageuse ? » Écartez très vite ce stéréotype de votre esprit. Il n’y a rien de cet ordre dans la logique de la jeune femme. Certains abandonnent, pour ceux là, c’est plus simple de faire ainsi, pas pour elle. Le plus simple pour Orore, c’est de continuer d’avancer.

Orore fait effectivement partie de ces gens insupportables qui ne savent pas quand s’arrêter. Sans doute parce qu’elle ne s’arrête jamais. Une forme aiguë d’entêtement. Incurable, qu’on se le dise. Si elle se met en tête que vous avez besoin d’un câlin, vous pouvez bien être recouvert d’épines, sentir le chameau mort depuis une semaine dans une benne à ordures pleine de rats mutants.. vous l’aurez, ce câlin. Et si vous avez besoin d’une bonne correction ? L’écrevisse vous serrera un peu plus fort entre ses petits bras frêles et en profitera pour vous accabler d’un sermon. Parce que la violence n’a jamais rien résolut. Cela semble peut-être naïf mais ne croyez pas être capable de faire changer d’avis l’écrevisse, je vous le rappelle; syndrome d’entêtement aiguë.

Alors quoi ? Si elle tombait nez à nez sur un pauvre petit chiot sur lequel lèverait la main un homme peu sympathique, elle ne ferait rien parce que la violence c’est mal ? Entre ne pas aimer user de violence et être un poireau, il y a un pas, un grand pas. Et Orore est une écrevisse, pas un poireau. Elle irait donc arrêter le méchant homme, prendrait peut-être un coup, ou l’esquiverait, ou le rendrait, c’est possible oui, parfois, on est poussé à faire des choses qu’on n’aime pas. Puis elle jetterait le méchant homme sur son épaule car malgré son allure frêle, la petite écrevisse est sacrément forte. Elle l’amènerait à l’écart et là.. il devra soutenir l’insoutenable, le véritable art de la torture, pire qu’une vierge de fer, pire que l’écartèlement; le sermon de sa vie. Ne souriez pas. Ne faites pas l’erreur de croire qu’il vaut mieux se faire passer un savon verbal que de se faire tabasser. Ne le savez-vous pas, les mots surpassent les poings.

C’est en tout cas une des croyances fondamentales d’Orore. Diplomate et pacifiste dans l’âme, elle n’est pas dépourvue d’un certain charisme, qualités qui font d’elle une oratrice de talent. Enfin, ça c’est quand elle n’est pas saoule. Ah.. Est-ce que je dois vraiment entacher ce joli tableau de femme forte et éprise de justice et de paix ? A vrai dire, oui et non. Disons que pour Orore, qu’il y ait des tâches sur un joli tableau.. bah, ça fait juste partie du tableau, ni plus ni moins. Si le tableau est joli, il ne peut pas l’être sans ses taches. Alors tachons nous. Ce petit bout de femme est une vraie outre. Pas qu’elle tienne particulièrement bien l’alcool, mais, comme pour toute chose.. elle ne sait pas quand s’arrêter. Alors elle ne s’arrête pas. Cela finit bien souvent en d’obscures souvenirs d’elle entrain de chevaucher un poney sur un toit glissant. Et parfois, il n’y a certes pas de poney mais bien un toit glissant sur lequel elle est grimpée, sans crainte de se casser le cou. Parce qu’elle est super forte et super agile et que c’est une ninja ? .. Non.

Orore a apprit certaines choses en combat certes, elle a apprit à esquiver, elle a apprit à encaisser, pas avec les mêmes professeurs mais de façon assez significative. Cependant, elle n’est pas un ninja. Si elle peut monter sur un toit sans peur, si elle peut faire face à la plus grosse brute que ce monde ait porté sans crainte, si elle peut regarder la mort droit dans les yeux et lui offrir son plus beau sourire, c’est qu’elle est une (Ecrevisse ! Vous connaissez la taille du cerveau d’une écrevisse ? .. ) ahem, si elle ne montre aucune peur, c’est que pour avancer continuellement, et ne jamais baisser les bras, il faut savoir surmonter ses craintes, même les plus fondamentales.

Et aussi, un peu, parce qu’Orore n’a jamais été juste une gentille fille sage et correcte. Elle est gentille, trop pour certains points de vue, elle pardonne trop facilement, mais, elle n’a jamais été vraiment sage. Parce que pour être sage il faut savoir rester bien en place et elle a de l’énergie à revendre qu’elle n’hésite pas à laisser très largement déborder. Arborant un sourire assuré, elle vous fera don de sa bonne humeur en même temps que de ses blagues un peu.. un peu.. Je vous laisserai juger. Ce n’est peut-être pas le comique de l’année mais cela ne va pas l’arrêter, ai-je déjà mentionner le fait que rien ni personne ne pouvait l’arrêter ?

Oui, vous pouvez bien lui dire que ses blagues puent très fort et que vous êtes navré d’avoir entendu un truc aussi affligeant dans votre vie, elle affichera sans doute un air gêné une seconde avant de rire et de vous offrir un verre. Sans vous en vouloir un seul instant. Puis elle ira demander à quelqu’un si il n’a pas un livre de blagues.

L’écrevisse est une femme intègre, rassurante, douce et attentionnée qui donne l’impression de pouvoir tout endurer, tout surmonter, avec le sourire. Cependant, Orore n’est qu’une petite écrevisse dans une grande rivière. Elle en est consciente. Comme elle est consciente d’avoir fait des choix qui auront forcément des répercutions dans le futur. Elle a peur de ce que ce futur pourrait être, peur de ne peut-être pas faire les bons choix, et ces peurs, elle ne peut pas juste les laisser là, elle doit les surmonter. Alors elle continue d’avancer, elle vie au jour le jour, elle va chercher l’avis d’autres pour juger ses choix.. Elle essaie, et si elle doit se casser la figure, alors elle se relèvera, et elle recommencera.


Physique


Vous seriez sans doute surpris par la chevelure bicolore de la jeune femme, vous le seriez, si vous n’aviez pas déjà vu un homme avec un aileron dorsal sur la tête. Désormais, des cheveux blancs et rouge, ça n’a plus rien d’exotique. Elle a des antennes aussi.. Non ? Toujours pas impressionné ? Tant pis.

Notre banale petite hybride n’est pas vraiment inquiète de passer pour une originale ou pour son contraire. Elle porte ses étranges attributs sans fierté ni honte, son corps moitié animal est une partie d’elle, alors elle l’assume. Comme elle assume parfaitement de porter des furisode et autres yukata en plein Londres. Y a plus bizarre ! Puis.. avouez, c’est classe ! En tout cas, Orore en était complètement persuadée lorsqu’elle a commencé à porter ce genre de vêtements, il y a de cela six ou sept ans. Elle a découvert cette mode d’un autre temps à travers des livres d’histoire sur l’île nippone, puis elle a été se renseigner dans une grande académie et après des années de recherches sur l’art du port du kimono elle a.. Bon ok, elle a vu un épisode de Nurarihyon no Mago sur une chaine de rediffusion. Et elle a longtemps cru que c’était comme ça qu’on s’habillait en 2010, date de sortie de l’animé. C’était « trop rétro ». Puis Yuki-Onna est devenue son modèle féminin.

On passera sur le détail qui nous dit qu’on diffuse encore en 2050 des séries qui ont quarante ans, pour se concentrer sur le principal; la garde robe de notre demoiselle. Elle porte le plus souvent des furisode rouge ou blanc.. ou blanc et rouge. Parce qu’elle a un très grand sens de l’esthétique et qu’elle n’a pas trouvé mieux pour aller avec le blanc et rouge de ses cheveux, que les mêmes couleurs. À vrai dire, même sans être née avec le sens de la mode dans le sang, le fait est que l’écrevisse porte rudement bien le furisode.

Sa petite taille, sa silhouette fluette, son teint pâle, lui donnent le potentiel d’une vraie petite princesse, d’une « hime » qui n’aurait pas les yeux en amande mais deux grandes billes taillées dans de l’ambre. Des yeux qui vous regardent, sans détour, vous regardent vous et seulement vous, avec une attention déroutante, sans jugement, sans pitié, sans faux semblants. Ils vous donnent l’impression de vouloir vous connaitre, vous et pas ce que vous voulez paraître, vous donne l’impression de pouvoir vous accepter, sans tricherie. Cette impression, est sans doute juste. Orore à l’esprit ouvert et c’est quasiment écrit sur son front.

Puis, en dessous de ces grands yeux trop francs pour ce monde, il y a ce sourire. Parfois bienveillant, parfois joyeux, parfois hilare, parfois doux, toujours présent. Il dit à lui seul qu’elle n’abandonnera jamais, que ce soit ou pas une bonne idée. Avec un peu de sensibilité, on aurait sans doute tendance à lui rendre ce sourire sincère. À cause de ce visage souriant, les gens.. moins sensibles diront-nous, ont tendance à la voir comme une jeune donzelle qui n’a rien vu de la vie et se permet de sourire parce qu’elle est encore trop innocente.

Il est vrai qu’Orore fait parfois plus jeune que son âge et que son sourire peut agacer les plus sceptiques mais, certains finiront sans doute par découvrir qu’elle en a vu plus de la vie que ce qu’elle laisse percevoir. Peu, très peu, seront ceux qui comprendront pourquoi cet éternel sourire tient toujours, quoi qu’il arrive. Bien sûr, il lui arrive de pleurer, de se mettre en colère, contre Ozone le plus souvent, de parler sérieusement, pour lui expliquer que fumer c’est mal -oui il faut encore le lui expliquer, encore et encore- mais, elle finira toujours par sourire à nouveau.

Pour tout dire, porter le furisode a un autre avantage, il laisse visible peu de peau. Pas qu’Orore soit spécialement gênée par son teint pâle loin des bombasses bronzées des magazines, après tout, c’est Yuki-onna sont idole. Elle aime cependant qu’on ne voit d’elle que son minois souriant et ses petites mains chaleureuses. Le reste de son corps, n’est pas vilain dans la forme, elle a des courbes qu’elle apprécie mais, sur ces courbes et sur tout le reste, serpentent des cicatrices et des brulures. Des blessures refermées depuis longtemps mais toujours présentes. Ça, plus quelques bleus qu’elle se fait lorsqu’elle est saoule…

Ne vous y trompez cependant pas, bien que son corps soit fin et qu’elle semble plutôt faible, elle a une excellente constitution et est bien plus forte que ses petits bras ne le laissent présager. Elle pince très fort aussi. Ça la fait beaucoup rire, Ozone, sa première victime, un peu moins il parait.


Histoire


- Vous connaissez la différence entre un poisson noir et un poisson blanc ?

C’est une toute petite cage, pour une toute petite créature qui fait entendre sa petite voix à travers les barreaux. C’est un grand magasin, avec plein de différentes espèces qui commencent à toutes connaitre cette petite voix. C’est une routine habituelle, qui amuse ou agace mais, que personne n’a pu empêcher. La blague du jour serait donc sur des poissons. Il y a un hybride carpe qui détourne la tête, d’avance désespéré et un hybride ours qui rit, sa chevelure touffu s’agitant à chacun de ses mouvements. Il y a un hybride chat qui fait mine de ne pas entendre et un hybride serpent qui regarde la petite créature dans la cage à côté de la sienne.

- Ohh tu es nouveau toi ! Tu ne dois pas connaitre la blague du jour ! Laisse-moi t’expliquer !

Dès lors, la petite créature au pelage blanc et rouge se met à parler, parler, parler, expliquant ce qu’était une blague, sérieusement, en passant par le pourquoi elle devait absolument en faire au moins une par jour. Si il n’y avait pas de blague du jour, pour sûr, le monde sombrerait ! C’était une prophétie : « pas de blague du jour, pas de lendemain ». Et elle était sans doute une sorte de messie venu protéger le monde de cette fin tragique ! Des soupires indiquent que l’audience a déjà entendu bon nombre de fois cette théorie fantasque. Ça fait rire la petite écrevisse.

Du haut de ses douze ans, et croyez-moi ça ne fait pas très haut, la jeune demoiselle qui raconte ses jolies histoires depuis près de quatre ans, ne s’est pas vraiment fait que des amis avec son bavardage incessant. Pourtant, il est indéniable que son optimisme ait un effet positif sur les habitants forcés de l’endroit. Enfin jusqu’à qu’ils voient la jeune fille se plier aux ordres de leurs vendeurs. Ils la font sortir de sa cage pour passer le balais ou donner à manger aux autres « détenus ». Une liberté relative, l’enfant est juste trop gentille et trop innocente pour oser se rebeller ou tenter quoi que ce soit d’irresponsable. Après tout, ce n’est qu’une enfant écrevisse, elle n’est ni vraiment dangereuse, ni vraiment chère, elle a l’air de s’être totalement soumise au système qui la fait naître.

Quatre ans qu’elle fait le ménage et qu’elle s’occupe de toutes les basses besognes du magasin sans poser la moindre question ou se plaindre. Sans même réellement comprendre qu'elle se trouvait dans un magasin un peu particulier et que si tout ce qui l'entourait n'était pas illégal, elle devrait encore être en centre d'élevage. Quel genre de boutique irait essayer de vendre une gamine de douze ans ? Ce n'est que bien plus tard qu'Orore se rendrait compte de ce à quoi elle avait échappé. Pour le moment, elle sourit bêtement et raconte ses blagues. Elle est pour les vendeurs comme pour les hybrides, un être insignifiant. En tout cas jusqu’à ce jour, où, envoyée ranger l’arrière boutique elle déplace un carton jusqu’à une porte qui se laisse gentiment poussée, dévoilant un morceau de rue. C’est par là qu’ils sortaient les poubelles, une des rares tâches ingrates qu’ils ne lui laissaient pas faire, parce que quand même, ils allaient pas l’envoyer dehors.. Dehors. Elle pouvait aller dehors. Son pouls s’accélère. Sa respiration se saccade. Elle pouvait.. s’enfuir.

Ce n’était qu’une toute petite créature avec une petite voix, un être insignifiant qui ne s’était jamais rebellé, ce n’était qu’une petite écrevisse qui avait trouvé un chemin vers la liberté.

La peur et l’excitation la portèrent sur des kilomètres de trottoirs où elle se déplaçait comme une enfant qui devrait rentrer rapidement chez elle. On ne faisait pas vraiment attention à elle et puis, ses attributs hybrides n’étaient pas si voyants, ces cheveux sales n’étaient plus tout à fait blancs et ses antennes ont toujours davantage ressemblées à des rubans rouge un peu trop longs qu’à des excroissances animales. Lorsque le soleil se coucha, elle fut un instant émerveillée par les lumières de la ville et ralentit l’allure. Tant et si bien qu’elle finit par totalement s’arrêter et passer une bonne partie de la nuit plantée là, à regarder la ville s’illuminer. On approchait de décembre et le froid mordant faisait rougir ses joues, bleuir ses lèvres et ses doigts mais, face au sapin décoré qui trônait dans le centre ville, l’écrevisse n’était qu’une gamine.

Évidemment quelqu’un finit par la remarquer. C’était le milieu de la nuit et les gens raisonnables étaient dors et déjà rentrés chez eux. C’est d’un pas chancelant que s’approcha un homme d’une quarantaine d’années, dont sans doute une vingtaine passées immergé dans une bassine de bière à en juger par l’odeur. À croire qu’aucun alcoolique ne se ressemble, celui-là était à peine capable de tenir debout mais, lorsqu’il s’accrocha à la gamine pour se maintenir debout c’est lui qui dit « J’peux t’aider ». Il la prit sous son aile, sans chercher à comprendre d’où elle venait, quel âge elle avait, c’était un irresponsable. Un irresponsable généreux qui offrit un toit à la fugitive d’un jour.

Ce n’était peut-être pas le meilleur des maîtres, et au final elle faisait toujours les basses besognes, mais, cela ne l’avait jamais dérangée. Elle n’avait pas une vie facile mais cette vie là lui allait. L’homme lui donna un nom; Orore. À vrai dire, dès lors que l’écrevisse apprit à lire et à écrire elle se demanda si son maître n’avait pas fait une erreur dans l’orthographe de son nom.. Elle cessa de se poser cette question lorsque l’homme ramena à la maison un autre hybride, qu’il nomma : Ozone.

Il était grand, très grand. Il était désagréable, très désagréable. Il n’aimait pas qu’on le colle, vraiment pas. Alors évidemment, Orore ne trouva pas mieux à faire que de le suivre partout et de lui parler, encore et encore. Il pouvait bien la menacer, elle affichait un minois apeuré sur le coup et puis.. elle se remettait à causer et à le suivre. La jeune fille ne s’était jamais vraiment liée avec qui que ce soit, les hybrides du magasins où elle était n’étaient que des camarades d’un temps, son maître ne se rappelait pas toujours où était sa propre tête et Ozone semblait dangereux. C’est pourtant lui, le dangereux, qui retint toute son attention. Il ne semblait pas apprécié plus que les autres ses blagues du jour mais, elle était certaine de l’avoir vu sourire une fois ou deux !

Puis, la mort vint les trouver. Aussi brutalement qu’une voiture fonçant dans un poteau électrique. Leur maître saoul pour ne pas changer avait embrasser son pare-brise une dernière fois.

Retour à la case départ. Orore n’était pas beaucoup plus grande qu’à l’époque où elle avait quitté sa toute petite cage. Les barreaux n’étaient qu’à peine plus haut. Cependant, cette fois, elle n’était pas tout à fait seule. À côté d’elle, il y avait cette grande cage, habitée par une grande créature, Ozone lui avait promis de rester avec elle. Peut-être qu’il avait juste voulu faire cesser ses sanglots presque aussi insoutenables que ses blagues, et ça avait fonctionné. À vrai dire, il semblait parfaitement heureux dans cette cage, il n’avait aucune intention d’en sortir au bras d’un maître quelqu’il soit, il préférait de loin être l’orque redoutable qui rôde prêt à vous chopper le jambon si vous avez le malheur de passer trop prêt. Il était dangereux. Et.. au final, cela faisait rire Orore. Elle trouvait hilarant de le voir saisir la moindre occasion de montrer les crocs, elle applaudissait même parfois alors que les acheteurs se sauvaient et qu’Ozone affichait cet air satisfait de lion roi de la savane.

Plusieurs années s’écoulèrent ainsi avant qu’un acheteur ne se présente, un dresseur de tigres.. Enfin, c’est comme ça que le perçu Orore dès qu’il avoua être ici pour acheter la bête redoutable qui terrorisait le marché. C’était un petit homme, enfin, à peu près de la taille d’Orore, donc très petit face à Ozone mais, cela n’eut pas du tout l’air de l’impressionner. Le lion noir et blanc n’avait cependant aucune envie de se laisser dompter, il multiplia le prix de son achat en se rattachant à un lot de deux. On ne le prenait pas sans Orore. Ozone était meilleur dans le rôle de démon que dans celui de marchand.. L’homme accepta cette condition arbitraire et acheta le lot de deux. L’orque et l’écrevisse rejoignirent donc ensemble la belle maison de leur nouveau maître.

Il s’appelait Vector Douglas, c’était un avocat talentueux, un homme généreux et un maître exemplaire. La vie chez lui fut bien différente de ce qu’avait pu connaître les deux hybrides. Vector était un humain profondément bon. Il se montrait d’une gentillesse infinie, toujours attentif aux besoins de ces hybrides comme s’ils étaient ses propres enfants. Il leur ouvrit la porte de sa maison et dans le même temps celle de son coeur. Orore s’y engouffra sans hésitation. Vector lui donna ses premiers vrais cours. Elle avait alors déjà vingt ans et personne n’avait encore prit le temps de lui enseigner correctement quoique ce soit. C’était une élève appliquée, studieuse et, elle ne manquait pas une occasion de faire cours à Ozone, même si ce dernier n’en montrait pas l’envie. Elle découvrit la culture japonaise pendant cette période et grâce aux revenus plutôt importants de son maître, elle accéda à une garde robe plutôt.. exotique. Il est certain que l’orque se frappa le front en voyant ça mais, Orore était bien trop aux anges pour faire autre chose que lui montrer tous les jours un nouveau kimono. Elle vivait comme une petite princesse et ne pensait pas que son conte de fées puisse prendre fin, aussi brutalement que la vie de leur premier maître.

Elle aurait pu se prendre un poteau électrique en pleine face que le choc n’aurait pas été bien différent. Des rumeurs de maltraitance et d’abus sexuels coururent. Vector Douglas fut trainé en place publique et son nom salit. Il perdit la garde de ses deux hybrides le temps que l’enquête soit menée. Ozone s’évapora. Orore revint, à nouveau, à la case départ.

Cependant, elle ne resta pas longtemps dans sa petite cage. Un homme vint à nouveau la sortir de là. Elle comprit le soir même, qu’elle avait quitté une cage pour une autre. Orore avait perdu deux maîtres et, cet homme, ce n’était pas un maître. C’était un geôlier. Elle fut jetée dans une cave et dans l’obscurité qui s’abattit sur elle, elle découvrit qu’elle n’était pas seule, deux autres femmes étaient là. Elles étaient là mais.. elles semblaient éteintes, comme si on avait souffler la flamme qui les animait. Ce n’étaient plus que deux poupées cassées, brisées. Les jours qui suivirent apprendraient à Orore tout ce que l’humanité avait de pire.

Cet homme allait la briser, comme il avait volé leurs âmes aux autres. Il allait faire cesser ce sourire, effacer toute la joie, toute la vie qu’il y avait en elle. Il allait lui faire mal. Il allait la tuer encore et encore, sans jamais laisser à son corps le droit de succomber. Elle tomberait. Et rien ne viendrait arrêter sa chute. Elle tomberait et ne se relèverait jamais.

Orore fut réduite à l’état de poupée de chaire et ce qu’elle vécu la-bas, dans ce cauchemar réel, elle n’en parla à personne. Le jour où elle réussi à s’enfuir, ses pas ou l’odeur de son sang, menèrent jusqu’au seul être capable de mettre fin à son calvaire. Elle aurait pu s’enfuir, reprendre des forces, et revenir, tuer cet homme. Elle aurait pu devenir cette femme. Elle le savait. Mais, en prenant cette vie, elle se serait brisée. Elle serait tombée. Orore refusa de tuer ce qu’il y avait de bon en elle pour assouvir une vengeance qui, elle le savait, ne serait que le début de son agonie. Alors, elle accrocha ses bras malingres autour du cou d’un orque et lui demanda de la sauver, d’aller dans cet océan de violences auquel elle ne pourrait survivre.

L’orque accepta sa requête. Cet océan, était le sien. Orore alla cependant trouver Vector, le seul homme qu’elle pensait capable de ramener Ozone à la raison si il venait à se perdre dans cet océan noir. Lorsque Orore et Vector arrivèrent sur les lieux, la maison qui avait abrité les jours les plus sombres de sa vie, brulait. La jeune femme ne détourna pas son regard des flammes, leur reflet dansait dans l’ambre de son regard, leur chaleur embrasait sa peau. Elle ne détourna pas les yeux car elle devait contempler l’ampleur de son choix et en assumer les conséquences. Le diable mourut, il ne resta rien de lui, le feu dévora tout. L’orque avait goûté au sang humain. L’homme bon perdit l’usage de ses jambes. Tout cela, par sa faute, parce qu’elle avait fait ce choix.

À la suite de cet incident, Orore revint sous la garde de Vector désormais handicapé, puis Ozone revint aussi habité avec eux. La jeune femme était d’une faiblesse extrême et aurait sans doute dû être hospitalisée si elle n’avait pas insisté auprès de son maître pour restée avec eux. Il n’y avait qu’eux pour la guérir. Son corps allait cicatriser avec le temps qu’elle soit ou non à l’hôpital mais, son âme, il n’y avait qu’eux pour la rassurer. Puis, à l’hôpital, il n’y aurait personne pour écouter sa blague du jour.

Plusieurs années passèrent et Orore ne fit pas que guérir, elle devint cette femme au sourire éternel qui ne sait jamais quand s’arrêter. Cette femme qui n’abandonne jamais et qui invente des blagues stupides. Cette femme en furisode qui vous tend la main même si vous allez la mordre, qui regarde la mort dans les yeux et boit comme un puits sans fond. C’est vrai, elle ne marche pas toujours droit mais, au moins, elle sait où elle va, n’en demandez pas plus à une écrevisse.



Pseudo ☀ J’en ai eu plein, du coup, Orore c’est bien !
Âge ☀ 24 ans
Comment es-tu arrivé ici ? ☀ Je cherchais et j’ai trouvé ! .. quoi.. Je sais plus voilà, je suis passé par internet, c’est tout ce dont je me souviens. (Après avoir regarder l’historique, il semblerait que je sois passé par google > annuaire forumactif > Masters & Neko > Dear Hybride)
Votre avatar ☀  Tatsumiya || Wadanohara and the Great Blue Sea
Autre chose à dire ? ☀ J’espère ne pas avoir fait de bêtises avec ce joli prédéfini, ça fait un petit moment que je n’ai plus rp, ne me tapez pas.. je pince !
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Akechi Minamoto
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Emploi : Etudiant (stagiaire dans le magazine de mode The most), Yakuza
Sam 30 Avr - 19:35
Akechi Minamoto
Bienvenue! Ou plutôt re-bienvenue puisque je te l'ai souhaité sur cb hé hé Tout me va! D'ailleurs jolie fiche *^* J'aime beaucoup ta façon d'écrire! Par contre je crois qu'elle était dans un magasin à ses 12 ans si j'ai bien compris, au début. Sauf qu'un hybride ne peut être vendu avant ses 16 ans à moins que ce soit illégalement '^'

J'attends aussi l'avis d'Ozone avant de te valider vu que c'est son prédéfini ^^
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Invité
Invité
Dim 1 Mai - 4:25
Invité
Bienvenue camarade ♡ !

Je suis tellement heureuse qu'on ait pris Orore, sérieusement ;; !

Comme je te l'ai dis via MP, pour moi, la fiche est OK ! Plus qu'à attendre tes RP'S mais franchement, vu ton style d'écriture, je ne m'inquiète pas du tout xD !

Sinon, pour le problème au niveau du magasin et de l'âge, c'est de ma faute car j'ai oublié de préciser que oui, c'était illégale :/ ! Bref !

En espérant que tu te plaise sur le fo' ♡ !
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Invité
Invité
Dim 1 Mai - 14:17
Invité
Merci beaucoup à vous deux !

J'ai modifié ma fiche en rajoutant ce petit passage : "Sans même réellement comprendre qu'elle se trouvait dans un magasin un peu particulier et que si tout ce qui l'entourait n'était pas illégal, elle devrait encore être en centre d'élevage. Quel genre de boutique irait essayer de vendre une gamine de douze ans ? Ce n'est que bien plus tard qu'Orore se rendrait compte de ce à quoi elle avait échappé."

En espérant que cela convienne, sinon je remodifierai sans souci. =3
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Akechi Minamoto
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Messages : 530
Date d'inscription : 01/02/2015
Emploi : Etudiant (stagiaire dans le magazine de mode The most), Yakuza
Dim 1 Mai - 14:44
Akechi Minamoto


Tu es validé(e) !





Tout est bon pour moi maintenant! ^^ Ta fiche est maintenant parfaite! et vu qu'Ozone a donné son accord aussi je n'ai rien à y redire!^^ Amuses toi bien parmi-nous!  *la câline* nyah ha ha j'ai été le premier à te câliner maintenant //MUR// Brefouille u_u Bon rp à toi! ^^
Tu peux désormais aller :

✿ Recenser ton avatar ICI !
✿ Si tu es un humain, vas demander une habitation ICI
✿ Tu peux aller si tu veux faire ta fiche de lien ICI !
✿ Si tu es un double compte, vas recenser ton compte ICI
✿ Et si tout est en règle, tu peux aller poster une demande  de maître/hybride ICI ! (attention, les hybride sauvages ne peuvent pas faire de demandes de maîtres!)

L'on te souhaite une bienvenue officielle et amuse toi bien parmi nous sur Dear Hybride ! ♥

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